La France et « nos » universités à l’arrêt le 7 mars

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Réforme des retraites : mobilisé·es le 7, 8, 9 mars et après… Jusqu’au retrait !

1 – Le point : depuis le 19 janvier, ce sont 5 journées nationales de mobilisations interprofessionnelles, public-privé, intergénérationnelles et multi-catégories socio-professionnelles (CSP), qui ont rassemblé des millions de citoyen·nes sur tout le territoire, dont les plus petites villes de province. C’est un mouvement social inédit et ancré maintenant. Le pouvoir est fragilisé et ne peut ignorer ce rapport de force, sans parler du fait que pour le moment l’Assemblée nationale n’a rien voté. Il peut reculer à un moment si l’on amplifie dans de multiples dimensions la dynamique du rapport de force.

2 – Réussir le 7 mars c’est préparer le 8, le 9 et … ?

L’appel à une France à l’arrêt le mardi 7 mars, comprenant nos établissements universitaires, peut être une nouvelle marche voire un point de bascule. Les préavis et l’annonce de grèves reconductibles dans les transports (de toutes les organisations syndicales – OS), l’énergie, des facs bloquées et avec d’autres secteurs à suivre… doivent renforcer la dynamique.

L’appel de l’intersyndicale le mercredi 8 mars à rejoindre les actions qui vont se faire dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, en lien avec la réforme retraite encore plus injuste pour celles-ci, poursuivra ce mouvement social.

De même le jeudi 9 mars ce sont les organisations de jeunesse qui appellent à leur tour, avec une mobilisation montante des cortèges de jeunes depuis le 19/01, à dire non à la réforme. L’intersyndicale interprofessionnelle et celle de l’ESR appellent à soutenir cette journée… et après ?

3 – Comment poursuivre : nous appelons, depuis le début du mouvement, à tenir des AG, des réunions de tous les  personnels et de tous·tes les étudiant·es dans chaque université, composante, … pour mettre les établissements universitaires à l’arrêt au moins le mardi 7 et le jeudi 9 voire le 8 mars. Et à poursuivre, renouveler ces réunions pour examiner les suites, en s’inscrivant aussi dans le cadre du tempo de l’intersyndicale nationale interprofessionnelle.

La question des caisses de solidarités pour les grévistes doit aussi être discutée et mise en place ainsi que toutes modalités permettant une poursuite de la lutte sans que les un·es et les autres s’asphyxient.

4 – Préparer un blocage des flux ?

Une France à l’arrêt le 7 mars, plus les reconductibles dans les transports et l’énergie, plus d’autres initiatives (cf. Mouvement des Gilets jaunes avec les ronds-points ?) peut conduire à préparer un blocage des flux à partir du 7 mars. Ceci poserait des gros problèmes au pouvoir dont celui du capital.

Ce mouvement social et sociétal, à travers la lutte contre ce projet, exprime la solidarité intergénérationnelle, interprofessionnelle – public-privé et l’égalité femme-homme, le sujet des conditions de travail (et d’étude) et la (re)distribution des richesses pour lutter contre les inégalités. Il porte aussi une dimension pour l’avenir de la planète.

Pour le secteur SUP du SNEP-FSU
Pascal Anger, Samuel LEPUISSANT, Gilles RENAULT

Quelques rappels dont droits de grève et application

Vous trouverez, ci-joint, un tract à distribuer aux étudiant·es en STAPS, argumentant contre la réforme des retraites si besoin (l’ANESTAPS est informée et d’accord avec le contenu de notre tract et construit aussi ses outils – tract à améliorer bien sûr).

Vous trouverez un ensemble d’outils d’analyse et d’information sur le dossier «retraites», en CLIQUANT ICI.

CONTINUONS À FAIRE SIGNER LA PÉTITION !
(1 065 334 signatures le 03/03)

Droit de grève rappel

un préavis de grève du SNEP-FSU et de multiples organisations syndicales a été déposé, couvrant la période du 6/03 au 10/03. Il en est déposé un chaque semaine en tant que de besoin.

Pour information sur la grève : après constatation de pratiques différentes au sein d’UFR dans certaines universités, la FSU a rappelé à celles-ci, la réglementation applicable en cas de grève des agent·es. Il est procédé en cas de déclaration de grève de l’agent·e, à une retenue d’un trentième sur traitement de celui·celle-ci. Le service du jour de grève est alors réputé fait et correspond au nombre d’heures inscrites ou prévues dans le tableau de service prévisionnel du collègue. Il ne peut donc être cumulé à la retenue du trentième une obligation de rattrapage des heures, même partielle. Cependant si le·la collègue décidait de rattraper ses heures pour les étudiant·es, celles-ci devraient être comptées en heures complémentaires, si son service dépasse les 384 heures réglementaires.

Si le collègue n’a pas cours le jour grève il n’est d’aucune utilité de se déclarer gréviste (par contre possible de verser à une caisse de solidarité).

Enfin sur l’usage abusif constaté dans certains endroits sur le recours au distanciel.

Les jours où un préavis de grève a été déposé par les syndicats, chaque enseignant·e doit avoir la liberté, y compris le jour même, de décider seul·e de sa participation ou non au mouvement de grève, ce qui est incompatible avec l’organisation par avance de modalités de contournements de la grève. En outre, chaque étudiant·e doit avoir la liberté de participer au mouvement en ne se rendant pas en cours, ce qui est incompatible avec l’organisation de contrôles ou d’examens ces jours-là et avec la comptabilisation de leurs absences ou avec toute autre forme de sanction.

Il faut refuser l’usage du distanciel contre le droit de grève en particulier le  7 mars par exemple. Communiqué de presse du SNESUP-FSU, en CLIQUANT ICI.

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