Par Gwénaëlle Natter
Dans le cadre de la préparation du projet de loi finances 2025, le SNEP-FSU a été auditionné par les rapporteur.es de l’Assemblée Nationale pour les crédits budgétaires de la mission « Sport Jeunesse Vie Associative ».
Qu’il s’agisse de Florence Hérouin-Léautey sur les crédits « jeunesse » (le 10/10/24) ou de Joël Bruneau sur les crédits « sport » (le 18/10/24), les parlementaires n’ont pas sollicité notre avis sur le projet de budget J&S 2025 en lui-même, mais nous ont questionnées sur certains sujets de société en lien avec les politiques publiques J&S.
La première s’intéressait à l’éducation populaire et aux accueils collectifs de mineurs, nous interrogeant sur les conditions qui permettraient de redonner une culture de l’engagement et de départ en colonies de vacances qui seraient à nouveau des lieux de mixité, d’émancipation et de transformation sociale.
Le second s’interrogeait d’une part sur la gouvernance du sport et d’autre part sur le manque d’activité physique des jeunes, évoquant les 30 minutes d’activités physiques quotidiennes en primaire et les 2 heures de sport au collège. Après avoir rappelé nos valeurs (émancipation des jeunes, démocratisation des pratiques, …), nous avons dénoncé l’absence de politiques publiques J&S ambitieuses et le recentrage des missions des personnels sur la gestion de dispositifs, avec très peu de crédits non fléchés qui restent à la main des services J&S pour accompagner durablement les associations et leurs projets. Nous avons réitéré nos critiques sur les dispositifs qui concurrencent l’EPS et le sport scolaire, et redemandé la suppression du Service National Universel. Nous avons insisté sur les besoins de construction et rénovation de « vrais » équipements sportifs, et rappelé nos revendications pour 4 h d’EPS, ainsi que pour une loi sport d’orientation et de programmation …