Propositions pour poursuivre les mobilisations – luttes pour nos revendications d’ESAS, … et pour un autre budget

mobilisation sup

Comment poursuivre la mobilisation, pour porter les revendications légitimes, maintenant que la rentrée est passée, mais également pour « attaquer » publiquement le MESRI, entretenir « un front » permanent de lutte, alternant basse intensité à haute intensité, et faire évoluer le rapport de force en notre faveur pour engranger voire gagner à terme.

Telle est notre problématique syndicale et sûrement la vôtre localement.

On constate d’abord un élargissement de la lutte avec des facs rentrées très tardivement dans la lutte et des niveaux d’engagement dans la lutte très hétérogènes et désynchronisés.

Le SNEP-FSU et SNESUP-FSU souhaitent également un élargissement hors STAPS, hors IUT,… en collaboration avec le collectif 384, mais aussi les précaires, les enseignant·es chercheur·es, les BIATSS sur les questions plus larges de budget.

On perçoit avec vous que l’enjeu porte désormais sur le deuxième semestre pour la démission des responsabilités pédagogiques. Ne pas construire les EDT du S2, ne plus chercher de vacataires, laisser vacantes les responsabilités en cours d’année, ne pas prendre d’heures complémentaires, démissionner des commissions MonMaster ou Parcoursup. En l’affichant maintenant pour un ultimatum en fin de semestre, la mobilisation est intéressante pour les facs qui restent entre deux eaux pour le moment.

Nous pensons qu’il faut mettre en partage nos modalités de luttes et mobilisations dans nos UFR, services, universités afin de leur donner un écho national auprès des médias et de la ministre. Ce recollement peut donner des idées, créer des dynamiques, des actions à synergie nationale… Il est également important de rencontrer des présidences d’universités dans des comités élargis où la questions des ESAS est systématiquement abordée et de demander des audiences en délégation aux rectorats.

Nous proposons comme base de collecter dans un fichier partagé un répertoire des modalités de lutte locales engagées, et les évolutions prévues. (Voir le fichier tableau en pièce jointe / A consulter – compléter quand nécessaire et le renvoyer soit à la liste soit à Gilles / Samuel et Pascal. On fera des renvois de mises à jour)

Il nous faut également un outil de lutte médiatiquement porteur. Nous proposons toujours de construire une boite par université (UFR/services) et slogan « Faîtes vos poches pour le Budget de l‘ESR : un centime pour Retailleau ». Actions menées dans chaque université avec à la fin une médiatisation par université et nationalement (dépôt à l’Assemblée nationale ou MESR en lien avec le projet de budget 2024…). C’est une action médiatique, partageable, reproductible, lourde de sens politique : « notre employeur ne nous donne pas les moyens de travailler pour nos missions de service public. Il se permet même de piocher dans nos fonds de réserves ».

On continue la lutte ! 

Rappel de nos revendications principales :

  • D’autres choix budgétaires ;
  • L’alignement de la Prime d’Enseignement Supérieur des enseignant·es du second degré et assimilé·es affecté·es dans le supérieur (E2D) avec la C1 du RIPEC et sa mensualisation ;
  • La revalorisation du taux de l’heure complémentaire et de l’heure de vacation ainsi que celle des primes pour responsabilités administratives ou pédagogiques ;
  • La fin de l’exclusion des E2D de la prime d’attractivité à laquelle ont droit leurs collègues de l’Éducation nationale ;
  • Une revalorisation immédiate de 10 % du point d’indice, son alignement sur l’inflation ;
  • Une refonte des grilles salariales et la suppression des sources des blocages dans le déroulement des carrières ;
  • Un plan de recrutement de titulaires dans toutes les catégories de personnels.
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