Les 4h d’EPS, un travail de longue haleine qui commence à porter ses fruits

Un des pans de l’activité nationale du SNEP-FSU est de répondre aux demandes d’audition à l’Assemblée nationale, au Sénat, à la cour des comptes. Ces auditions relèvent, pour nous d’une activité de lobbying auprès des politiques pour faire état de la situation et porter nos revendications. Les deux derniers rapports en date montrent les avancées que nous avons pu obtenir sur ce terrain particulier.

Le SNEP-FSU a été interrogé par la commission des affaires culturelles et de l’Education sur le projet de loi de finances pour 2023 sur le volet Sport, jeunesse et vie associative. La rapporteure pour avis, Mme Rouaux, a fait adopter plusieurs propositions qui sont autant de points d’appui à nos revendications. A titre d’exemples ci-dessous quelques extraits :

■ « Au collège et au lycée cependant, la rapporteure pour avis s’associe à la proposition du SNEP-FSU de relever l’horaire hebdomadaire d’EPS de 3 heures à 4 heures en cinquième, quatrième et troisième, et propose de passer de 2 à 3 heures d’EPS par semaine au lycée »

■ « Réintroduire une évaluation spécifique de l’EPS dans le socle commun du diplôme national du brevet. »

■ « Renforcer le volume horaire d’EPS dans les maquettes des Inspé »

■ « Élargir le pass’sport aux fédérations sportives scolaires. »

Le 4 avril dernier, le SNEP-FSU était entendu par Stéphane Peu et Stéphane Mazars dans le cadre d’un rapport d’information de l’assemblée nationale sur « les retombées des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 sur le tissu économique et associatif local ». Ce rapport donne droit également à quelques-unes de nos revendications en proposant plusieurs recommandations :

■ « Simplifier la création de SSS »

■ « Passer à 4h hebdomadaires d’EPS pour les élèves de primaire et de collège et à 3h hebdomadaires pour les lycéens »

■ « Ouvrir le bénéfice du pass’sport aux fédérations sportives scolaires »

■ « Réintroduire une épreuve d’EPS dans les épreuves de fin d’année du brevet, à hauteur de 50 points »

■ « Au moins une unité d’enseignement de pratique sportive dans le Supérieur »

Ces quelques exemples non exhaustifs invitent d’une part à lire l’intégralité de ces rapports très instructifs où d’autres pré- conisations nous intéressent directement (comme notamment les investissements nécessaires sur les installations sportives) mais aussi à suivre les parlementaires (de nombreuses questions sont posées dans l’hémicycle sur le sport, le sport scolaire, l’EPS) dans leurs activités et à les contacter. Pour de véritables retombées sur nos métiers et notre discipline, il nous faut être sur tous les terrains

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