Que ce soit sur le plan politique où les frontières entre la droite et l’extrême droite deviennent de plus en plus floues s’agissant des questions de sécurité, d’immigration ou même économiques, où la gauche est toujours aussi divisée et dans l’incapacité de construire du commun, ou bien encore sur les questions éducatives, les questions sanitaires, la perte de repères de ce qui fait sens et société, est de plus en plus conséquente.
En cette rentrée de vacances de fin d’année, le moins que l’on puisse dire c’est que règne la plus grande cacophonie. Les dernières mesures prises pour gérer l’épidémie au sein de l’École sont emblématiques d’une gestion au coup par coup sans anticipation et avec le plus grand amateurisme. La grève du 13 janvier, dans un arc syndical inédit où la totalité des organisations ont appelé, montre à quel point le ras le bol est fort au sein du système éducatif. Au-delà de ça, l’adoption du passe vaccinal et le prolongement de la loi d’urgence sanitaire entravent encore plus drastiquement les libertés et marquent une nouvelle étape dans le déni démocratique de ce gouvernement. Les divisions sont de plus en plus fortes et sont orchestrées et instrumentalisées par E. Macron qui va jusqu’à dire qu’il souhaite « emmerder » les non vacciné.es… c’est intolérable !
Le 13 a marqué une étape qui doit se poursuivre le 27 janvier dans la mobilisation interprofessionnelle sur les salaires. Les difficultés des services publics, attaqués de toutes parts, doivent trouver une issue. Ils sont au cœur de notre modèle de société et sont indispensables. On peut le constater en ces périodes de crises. Les besoins sont criants, tout comme est indispensable la reconnaissance de l’ensemble des agent.es qui, chaque jour, sont en première ligne pour répondre aux besoins de la population. Exiger un collectif budgétaire pour améliorer et abonder les moyens dans l’Éducation Nationale, revaloriser les salaires de tous les personnels, conformément aux engagements qui avaient été pris, sont des mots d’ordre qu’il nous faut porter fortement lors des rassemblements et mobilisations du 27 janvier.
La rentrée sociale est importante, elle doit être importante pour peser sur les orientations des différents candidats aux élections.
Dans la situation actuelle, il n’est plus temps de tergiverser. Toutes et tous dans la rue pour réclamer des mesures immédiates !
Benoît Hubert