Le SNEP-FSU avait réagi immédiatement après l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron le 13 mai : communiqué de presse, lettre ouverte au Président et saisie de l’ARCOM pour propos mensongers. En effet, lors de son interview télévisée, E. Macron avait fait comme si les professeur·es d’EPS (35 000) n’existaient pas et comme si avant les 30 minutes d’APQ et le dispositif de 2 heures de sport au collège (qui ne fonctionne pas) rien ne se passait à l’école concernant l’activité sportive.
Une heure après l’envoi de notre lettre ouverte, le conseiller éducation d’E. Macron proposait une audience le mardi 3 juin au SNEP-FSU. Celle-ci aura permis des échanges autour de l’EPS et du sport scolaire. Le SNEP-FSU a notamment porté toutes les contradictions gouvernementales entre leur affichage de la nécessité de plus de pratique sportive à l’école et toutes les décisions prises qui vont à l’encontre de ce développement : moins de « moteur » dans les programmes, baisse des IMP de coordination de district, de coordination des APSA, pas de reconnaissance de l’EPPCS, pas d’augmentation de la subvention UNSS, suppression de dispositifs du savoir nager…
Le SNEP-FSU attend maintenant des signaux en faveur du développement et de la reconnaissance de l’éducation physique et sportive, premier lieu de pratique physique et sportive obligatoire pour toutes et tous et continuera d’agir pour faire pression à tous les niveaux.
Communiqué de presse SNEP-FSU, par Coralie Benech, le 4 juin 2025