La DGRH l’avoue sans fard : la réforme de la formation permettra de recruter moins d’enseignant-es !

Ce que la FSU redoute et dénonce depuis des mois est confirmé : le Ministère s’apprête à
recruter des étudiant-es sous contrat payé-es 660€ net pour assurer des missions
d’enseignement dans les écoles, les collèges et les lycées, en lieu et place de fonctionnaires.

En réunion de concertation vendredi 19 mars, le DGRH a expliqué qu’il n’y avait nul besoin
de reconduire le concours supplémentaire de recrutement des professeur-es des écoles
dans l’académie de Versailles, étant donné l’arrivée à la rentrée prochaine des étudiant-es
alternant-es en M2, que prévoit la réforme Blanquer de la formation.

C’est bien une politique d’économie de moyens qu’à travers cette réforme notre ministère
met en œuvre sur le dos des étudiant-es, des professeur-es et des élèves. Ces contrats
d’alternance ne sont pas des dispositifs de formation, comme pourraient l’être des stages,
mais bien un levier de suppressions de postes.

La FSU demande le retrait de la réforme de la formation initiale, le soutien financier des
étudiants qui se destinent à devenir enseignants ou CPE et l’ouverture de postes aux
différents concours à hauteur des besoins, dans l’objectif d’une politique éducative
ambitieuse.

Communiqué FSU, 26 mars 2021

PARTAGER
IMPRIMER

Nos lecteurs aiment aussi...

Puni.es d’avoir été malades : les agent.es de l’éducation nationale paient l’addition en novembre !

En plus de pâtir de la mesure injuste d’amputation de 10 % de la rémunération punissant les personnels malades, y compris les femmes en situation de grossesse placées en arrêt maladie, les agent.es qui ont été placés en congé maladie ordinaire vont aussi subir les conséquences du dysfonctionnement du ministère : ils doivent en effet rembourser cet automne l’ensemble des sommes qui n’auraient pas dû leur être versées depuis le 1er mars.