Plus de postes aux CAPEPS : 670 à l’externe, 80 à l’interne

Ce sont 1 500 postes dont l’EPS a besoin pour répondre à l’ambition politique affichée actuellement pour les jeunes. La circulaire de rentrée annonçait le « développement du sport et de la culture dans la vie de chaque élève » et que « l’EPS serait au cœur de cette priorité ». La réalité est toute autre puisque dans plus de 10% des établissements il manquait un enseignant d’EPS à la rentrée et que les effectifs du second degré sont annoncés encore à la hausse pour la rentrée 2021.   La dernière étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail alerte fortement sur la sédentarité des jeunes de 11 à 17 ans, 66% d’entre eux présentent un risque sanitaire important et 49% un risque sanitaire très élevé. Le confinement a accentué la sédentarité des jeunes et la reprise de l’activité physique est donc plus que nécessaire.   Le seul lieu de pratique obligatoire pour tous et toutes est l’éducation physique et sportive
  L’urgence est donc d’assurer la continuité du service public d’éducation physique et sportive. Il est temps que le ministère change de politique et recrute les fonctionnaires dont il a besoin. Ce sont encore les élèves qui subiront les effets néfastes de cette politique.
La semaine de l’EPS que nous organisons du 7 au 11 décembre prochains dans tous les territoires sera l’occasion de porter nos propositions pour une jeunesse plus sportive

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