Des décisions irresponsables
Le monde politique évolue quoique… après l’ère du « jeunisme » des ministres nous voici revenus dans l’ancien monde avec le retour des vieux briscards du monde politique. Ainsi, rien ne changera les politiques menées qui seront certainement encore un peu plus à droite.
La nouveauté réside dans le refus d’Emmanuel Macron de reconnaître le résultat des élections législatives et la volonté de changement portée par les électeurs·rices. Emmanuel Macron aura définitivement ouvert les portes du pouvoir à l’extrême droite avec un Rassemblement National qui se pose en arbitre pour la nomination du premier ministre.
Le front républicain se trouve ainsi démoli et n’a finalement que peu de sens dans la tête de nos gouvernants. Cela reste à confirmer, mais E. Macron aura sûrement fini d’éloigner certain·es jeunes de notre système démocratique qui n’iront plus voter. Nous pourrions nous contenter de ces constats mais ceux-ci nous engagent.
Nous citoyen·nes, enseignant·es attaché·es à la démocratie, aux services publics comme vecteurs de réduction des inégalités, aux valeurs de l’école publique, aux valeurs du sport, à l’égalité, à la tolérance, n’avons d’autre choix que de nous engager et renforcer les rapports de force, les batailles partout où c’est possible. De la syndicalisation, à la grève en passant par les manifestations, de la bataille dans son CA d’établissement aux rencontres avec les dé- puté·es, ce sont, nous les citoyen·nes engagé·es qui feront bouger les lignes.
Agir partout où c’est possible, se mobiliser sont des nécessités pour l’avenir de notre démocratie et de nos services publics.
.
Édito écrit le 18 septembre 2024
