Depuis l’annonce de Gabriel Attal sur les groupes de niveaux, des conversations houleuses naissent parfois en salle des profs. Leur mise en place pose de nombreux problèmes organisationnels
Les spécialistes des politiques éducatives disent tous que l’instauration de groupes de niveau constituerait un recul terrible pour les élèves issu·es des classes populaires. La réussite d’un apprentissage dépend plus d’une participation à un collectif de travail qu’à une acquisition individuelle de biens scolaires
Les classes de niveaux classent les élèves selon leurs résultats, perpétuant les catégories sociales. Le parcours scolaire et l’insertion professionnelle dépendent de l’origine sociale, contredisant la démocratisation. Une mesure qui risque de diviser la société, délaissant les plus défavorisés.