Compte rendu des 2 AG nationales STAPS-INSPE des 27/09 et 18/10/2022

cr

NB : n’hésitez pas pour les présent·es à nous faire remonter vos remarques si des choses trop imprécises ou inexactes figurent dans ce CR non exhaustif.

Ces deux réunions, la première à destination des personnels second degré et la deuxième à destination des enseignant·es et enseignant·es-chercheur·es en collaboration avec le SNESUP-FSU, ont regroupé à chaque fois plus d’une vingtaine de collègues et touché plus de 20 structures, STAPS et INSPÉ.

Nous avons engagé la discussion sur la réalité du plan STAPS de 5 millions d’euros dans les établissements.

Le plan STAPS

Ce plan STAPS, obtenu par les mobilisations dans les établissements autour de la faiblesse des taux d’encadrement a permis à certains STAPS de retrouver pied face à leurs difficultés.

Amiens en premier lieu, Chambéry avec l’appui affirmé du recteur pour le fléchage vers le STAPS, Le Mans avec une enveloppe supplémentaire de l’Université ou Rouen où le rectorat a joué le jeu des mises à disposition dès la rentrée 2022.

En revanche, il ressort massivement une absence de transparence dans les logiques d’attribution des postes par les instances universitaires. Il est très difficile d’avoir accès aux informations et de participer aux prises de décision dans de nombreux STAPS.

Certains UFR et Département n’ont rien demandé lors du Plan STAPS et rien obtenu. Paris malgré la mobilisation étudiante. À Pointe à Pitre, la demande de la direction reste floue.

Dès le départ, nous avions alerté sur le fait que l’enveloppe de 60 000 euros par poste était insuffisante pour recruter un·e titulaire et nous affirmions que l’annonce du recrutement de 80 titulaires pour relever les taux d’encadrement était mensongère.

Les universités ont parfois sur leurs fonds propres complété les enveloppes, parfois décidé de recruter des contractuel·les, des BIATSS dont nous avons énormément besoin ou parfois fait une croix sur un recrutement promis dans l’enveloppe.

À ce jour, sur 61 postes pour lesquels nous avons des retours définitifs et sûrs, 6,5 ont été attribués à des BIATSS, 5 à des contractuel·les et 3,5 ont disparu faute d’enveloppe suffisante. Nous rencontrons le ministère en décembre et nous vous remercions pour votre aide pour affiner cela.

Attention le plan STAPS renvoie à une enveloppe globale du ministère mais ne contrecarre pas les schémas de recrutement des universités. Ainsi Bobigny ou Le Mans se sont vu attribuer des postes en plus des postes du plan STAPS, mais Marseille verra le départ d’un collègue en retraite ne pas être remplacé retranchant ainsi 1 poste des 2 postes obtenus dans le plan.  D’autres Universités mènent une politique du tout recherche au détriment de l’enseignement des APSA, notamment à Grenoble ou à Évry.

Les doutes sur la filière Éducation Motricité

Le très faible nombre de postes au concours au regard des besoins et la politique de sélection à l’entrée en master mettent en difficulté la filière Éducation et Motricité, de sorte que l’EPS à son tour est touchée par le manque d’attractivités.

À Brest, la filière EM compte 1 groupe L3 en moins et 1 groupe L2 en moins en cette rentrée.

Idem à Rennes. Les effectifs y sont moindres en master entre impossibilité de suivre les étudiant·es et baisse d’attractivité.

2 fermetures de groupes EM en 2 ans à Tarbes. La capacité d’accueil du master a baissé de 60 à 50 places.

Ainsi comme nous l’avons indiqué dans notre lettre aux jurys des concours et à l’inspection générale, la situation des masters MEEF et des INSPÉ est particulièrement préoccupante entre pression forte à l’entrée en master parfois, baisse d’intérêt pour la filière ailleurs, surmenage des enseignant·es et faiblesse des moyens d’enseignements.

À l’approche des élections professionnelles (du 1er au 8 décembre par votes électroniques), nous vous remercions de votre engagement dans les luttes de la profession et du soutien que vous portez au SNEP-FSU.

 Tableau de clarification sur quels votes et comptes électoraux à ouvrir : CLIQUEZ ICI

Les enjeux des élections professionnelles. Page 8 à 11 dans notre bulletin spécial sup : CLIQUEZ ICI

Nous rencontrons en cette fin d’année 2022 la C3D, l’ANESTAPS et le cabinet de la ministre. Nous sommes à vos côtés pour vous aider dans vos difficultés professionnelles et nous comptons sur vous pour nous remonter les informations nécessaires à la défense de la profession lors de ces rencontres à venir.

Bien cordialement.

Gilles Renault Responsable National STAPS – gilles.renault@snepfsu.net

Pascal Anger SN du SNEP-FSU Coordo Sup – pascal.anger@snepfsu.net

N’oubliez pas de venir aux Assises du 17 et 18 mars 2023 !

PARTAGER
IMPRIMER

Nos lecteurs aiment aussi...