Bulletin Secteur Retraités – Mars 2021

L’avenir nous appartient, dessinons-le tous ensemble

Si certains souvenirs marquants de l’histoire, comme l’anniversaire des 150 ans de la commune de Paris ou encore les 40 ans de l’intégration de l’EPS à l’Education nationale, font de ce début de printemps 2021 un temps de réflexion, d’étude du passé pour réfléchir l’avenir… d’autres sont bien plus difficiles. Un an après le début de la pandémie, nous faisons toujours face à la crise sanitaire et les errements du gouvernement sur la stratégie vaccinale après ceux sur les masques, les lits, les personnels de santé, inquiètent fortement.

Le gouvernement ne tire aucune leçon des multiples crises qui se développent (politique, sociale, écologique, éducative…) et continue ses projets, même si certains sont freinés par la pandémie. Loi « pour un nouveau pacte de sécurité respectueux des libertés » ex « sécurité globale » qui restreint les libertés individuelles et collectives, loi « confortant les principes républicains » qui est une nouvelle fois l’occasion de stigmatiser une partie de la population, loi « pour le démocratisation du sport » qui ignore les pratiques et les pratiquants, loi grand âge et autonomie remise à plus tard, loi pour la transition écologique qui ne tient pas ses promesses, continuité de l’austérité pour l’Education avec de très nombreuses suppressions de postes etc. le changement d’orientation politique tant attendu pour faire face aux crises n’aura pas lieu sans mobilisation forte des citoyens.

Le groupe des 9 prend part à ces luttes nécessaires et a décidé d’une action nationale décentralisée le 31 mars. Beaucoup d’équipes locales ont d’ores et déjà prévu des rassemblements unitaires, parfois rejoints par les retraité-e-s de l’UNSA. Trois axes de revendications : l’exigence d’une vaccination pour celles et ceux qui la souhaitent, la dénonciation des discours et pratiques discriminatoires de plus en plus fréquents à l’égard des plus âgé.es et le pouvoir d’achat.

Ces actions doivent se démultiplier et les interpellations des politiques se faire plus pressantes dans la perspective des élections à venir (départementales, régionales, présidentielles). Porter nos mandats et nos revendications pour influer sur les programmes de tous les candidats, pour des perspectives à gauche dépassant les guerres de personnes et les clivages, est un chemin qu’il nous faut emprunter toutes et tous.

Faisons de ce printemps, un nouveau printemps de lutte pour l’avenir.

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