La période est difficile et les annonces maintenues dans le budget Bayrou imposé par 49.3 vont encore dégrader nos conditions de travail, mais nous pouvons sur certains sujets continuer de mettre sous pression le gouvernement. Dans notre société actuelle il faut de la ténacité et de la conviction, qu’elle soit collective ou individuelle : où en serions-nous si le SNEP, les militant·es, les collègues n’avaient pas mené depuis de nombreux mois un travail et une lutte minutieuse pour faire connaitre les dysfonctionnements de l’UNSS ? Où en serions-nous si le SNEP FSU ne s’était pas emparé des questions de l’IMP, de l’ISG ? Où en serait Kai Terada s’il n’avait pas tenu bon contre la répression syndicale ? Où en serions-nous si les femmes avaient cessé de lutter pour leurs droits ?
Dans la période qui arrive, de nombreuses batailles vont être à mener entre les DHG, les mesures Choc des savoirs, les mesures contre les fonctionnaires. Nous avons à de multiples reprises constaté que certaines luttes aboutissaient, la journée du 5 décembre a obligé le gouvernement Bayrou à supprimer les 3 jours de carence, mais pour le SNEP la couverture à seulement 90 % des arrêts maladie doit être annulée et le chantier retraites doit être rouvert avec comme préalable l’abrogation de la réforme 2023, ainsi que d’autres mesures antérieures. Le gouvernement déplore la crise d’attractivité des métiers chez les fonctionnaires, mais par toutes les mesures qu’il propose il l’accentue. En EPS, pour le SNEP, la question des installations sportives, notamment à l’issue des JOP, doit être sérieusement traitée, ce sont nos salles de classe, elles contribuent à de bonnes conditions de travail et d’apprentissage pour les élèves, c’est pourquoi nous t’incitons à remplir notre enquête « gymnase score » pour de meilleurs services publics de l’école, de l’EPS, du sport scolaire et du sport.
La mobilisation paie, continuons collectivement les luttes.
