Malgré une large opposition de la population au projet de réforme des retraites, des mobilisations d’ampleur, le gouvernement entend poursuivre coûte que coûte son projet injuste et brutal.
Face à l’apparente inflexibilité du pouvoir, il nous faut passer un cran supplémentaire dans le rapport de force. C’est pourquoi, l’intersyndicale, plus unie que jamais, appelle à mettre la France à l’arrêt le 7 mars. Ainsi dans nos secteurs, quel que soit notre lieu d’exercice, nous devons collectivement contribuer à cet objectif.
Dès le lendemain, 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, les salarié.es sont également appelé.es à prendre part à la grève féministe qui aura comme objet principal le rejet de la réforme prévue qui impactera encore plus les femmes.
Le 9 mars sera la journée de mobilisation de la jeunesse contre cette même réforme.
La poursuite de la mobilisation en cette rentrée de vacances d’hiver doit marquer le paysage et franchir un nouveau cap au moment où le projet de réforme est discuté au Sénat.
D’ores et déjà l’intersyndicale projette d’amplifier le mouvement social, des secteurs annoncent un durcissement de la mobilisation en ayant recours à la reconduction de la grève comme à la SNCF, la RATP, chez les gaziers et électriciens, les raffineurs…Dans ce contexte et face à un gouvernement fébrile et en grande difficulté pour défendre et justifier sa réforme, il faut appuyer sur l’accélérateur afin de transformer la colère qui gronde en véritable raz de marée pour obtenir son retrait. Les HIS et AG là où elles sont possibles doivent mettre en débat toutes les perspectives pour amplifier la mobilisation (reconduction, examens…).
La victoire est possible, quoi qu’ils en laissent penser, car nous sommes unis et mobilisés alors que les promoteurs de la réforme sont de plus en plus seuls !
Retrouvez ici l’ensemble du matériel réalisé par le SNEP-FSU sur les retraites.