Par Andjelko Svrdlin
Le Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) examinant les textes que le ministre Attal avait nommés « choc des savoirs », s’est tenu le 8 février. Aucun amendement modifiant les textes dans leur essence, c’est-à-dire organisant l’école à plusieurs vitesses, n’a été retenu par l’administration. Les réponses ont été sommaires la plupart du temps. La commande vient d’en haut. Nous sommes à un stade de fonctionnement très autoritaire au sein de l’institution. Les textes qui seront publiés ont été rejetés unanimement, malgré une forte variété des organisations membres du CSE, qui va bien au-delà de la seule représentation syndicale des salarié·es. Il est temps de retrouver la démocratie au sein de l’École.