Par Nathalie François
Le SNEP-FSU avait insisté pour la tenue d’un Conseil d’Administration dédié au bilan de la Gymnasiade. Il a eu lieu le 20 octobre dernier.
Les constats valident les analyses et les craintes portées par le SNEP-FSU lors des dernières instances et dressent un bilan plus que mitigé de cet évènement sur le plan organisationnel. Des leçons devront être tirées afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs lors de futurs évènements de cette envergure !
Le déficit engendré s’élève à un peu plus de 2 millions d’euros. Un budget prévisionnel largement sous-évalué et un recours trop important à des partenaires extérieurs expliquent en partie les nombreux dépassements. La dissémination des sites de compétitions a également engendré des coûts de transport non négligeables, sans parler du coût environnemental.
Si les athlètes qui ont participé à la compétition ont été satisfait·es des prestations proposées et du niveau sportif général, on ne peut que regretter que trop peu d’AS et de licencié·s de l’UNSS aient pu participer à l’évènement. 9 000 élèves (sur 600 000) des AS et des écoles de la région sont venu·es en tant que spectateurs et spectatrices.
Des leçons devront être tirées afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs lors de futurs évènements de cette envergure !
Toutefois, 384 jeunes officiel·les (arbitres, juges, jeunes reporters et organisateurs ·trices) y ont été présent·es. Nous pouvons nous enorgueillir de cette spécificité française que de nombreux pays nous envient.
Nous ne pouvons cependant que déplorer que les Gymnasiades territoriales, pourtant promises par la précédente direction nationale de l’UNSS, n’aient pas eu lieu. La pandémie COVID ne saurait en être la seule cause.
S’il y a bien quelque chose à retenir, c’est que si des évènements de cette envergure peuvent rayonner et être une vitrine pour le sport scolaire à la française, c’est grâce à un fort engagement et une participation massive des enseignant·es d’EPS/animateurs·trices d’AS, des coordonnateurs·trices de district, des cadres de la direction nationale et des services déconcentrés, des délégué·es techniques des disciplines sportives et des licencié·es UNSS. Nous pouvons d’ailleurs les en féliciter et les remercier.