Le 27 mars dernier, le SNEP-FSU était reçu par le DGRH du ministère de l’éducation nationale. L’objet de l’audience portait sur l’usure professionnelle et les fins de carrière des enseignant·es d’EPS, sujet plus que jamais d’actualité au regard des conséquences de la réforme des retraites de 2023 sur l’allongement des carrières des personnels.
C’est sur la base des deux enquêtes du SNEP-FSU, de 2021 et de 2023, que s’engageaient les échanges. La question du nouveau dispositif de retraite progressive était alors abordée, en particulier sur ses conditions d’accès bien trop restrictives. Nous avons présenté 10 propositions de nature à permettre l’exercice du « travail bien fait » figurant en conclusion des enquêtes. Une attention particulière a été prêtée à la question des aménagements de fins de carrière, la suppression d’imposition des deux HSA en fin de carrière et à la quotité horaire de travail journalier.
Enfin, au regard des données genrées figurant dans les différentes enquêtes, les échanges se sont poursuivis autour de la santé des enseignantes d’EPS au travail. Problématique globale à la santé des femmes au travail, mais abordée au prisme de la spécificité d’exercice de notre métier et des temps du travail dans leurs rapports à la vie procréative et hormonale des femmes. L’allongement du congé de maternité a été abordé ainsi que la mise en place d’un congé menstruel sans certificat médical ni journée de carence.
Dans la continuité du travail engagé, le SNEP-FSU a fait une demande d’audience au ministère de la transformation et de la fonction publiques qui a reçu une réponse positive.
