Les syndicats de la FSU porteront leurs propositions pour une amélioration du mouvement dès l’ouverture du chantier de réécriture des lignes directrices de gestion (LDG).
Les règles qui régissent le mouvement sont exposées dans les lignes directrices de gestion (LDG) mobilité que le ministère a obligation de publier au
moins tous les trois ans. En amont de leur publication, il consulte les organisations syndicales représentatives sur les projets de textes. Les syndicats de la FSU, qui est majoritaire au CSA ministériel, y prennent toute leur part et interviennent afin de les faire modifier dans l’intérêt des personnels participant au mouvement.
Chaque année, en complément, une note de service est publiée au B.O. afin d’exposer le calendrier et un certain nombre d’éléments supplémentaires.
Bien que le ministère ait prévu de proposer des modifications en profondeur et une réécriture des LDG pour le mouvement 2026, ce sont à nouveau les LDG du mouvement 2025 qui vont être appliquées. Le ministère avait annoncé des changements tellement importants qu’ils auraient nécessité plusieurs groupes de travail avec les organisations syndicales. Il n’y en eut finalement qu’un seul et les pistes que le ministère y a présentées n’avaient visiblement pas fait l’objet d’une réflexion préalable approfondie et elles ne présentaient aucune cohérence entre elles.
Certaines de ces pistes allaient dans le sens des demandes du SNEP, du SNES et du SNUEP, comme par exemple le déplafonnement de bonifications (séparation de conjoint·e, voeu préférentiel). Mais la majorité d’entre elles allaient à l’encontre de l’intérêt de l’ensemble des participant·es au
mouvement. À rebours de ce que nous avions obtenu avec le doublement des points pour ancienneté de poste, le ministère semblait vouloir revenir
en arrière et déséquilibrer le barème en accordant une importance démesurée aux bonifications portant sur certaines des priorités mentionnées à l’article L512-19 du Code général de la Fonction publique (rapprochement de conjoint·e, situation de handicap, exercice dans un quartier urbain où se posent des problèmes sociaux et de sécurité particulièrement difficiles, CIMM).
Cela pénaliserait tou·tes les participant·es qui n’en relèvent pas, en faisant de ces priorités légales des priorités absolues. Ce n’est pas en appliquant ce genre de recettes que le mouvement sera amélioré.
Que demandent le SNEP, le SNES et le SNUEP ?
➜ Nous sommes porteurs de propositions pour un barème équilibré qui laisse à chacun·e la perspective d’obtenir la mutation souhaitée dans un délai raisonnable. Nous demandons au ministère de faire des projections précises afin d’apprécier les effets de chacune de nos propositions. Nous demandons la suppression des postes à profil (POP). Quant aux postes spécifiques, nous demandons que ce soit le barème qui départage les candidat·es qui ont apporté la preuve qu’ils ont les qualifications requises pour occuper le poste.
➜ Nous demandons le retour à un mouvement national en un seul temps où les participant·es n’auront pas la contrainte de demander un vœu académie mais pourront formuler des vœux de tailles diverses (académie, département, commune et même établissements précis). Ainsi, les personnels qui actuellement s’ auto-censurent, craignant une affectation loin du lieu souhaité à la phase intra, participeraient plus volontiers, ce qui rendrait le mouvement plus fluide avec davantage de participant·es satisfait·es.
■ C’est le manque de postes de titulaires qui est en cause
➜ Nous demandons que soit mis fin à la politique de suppression de postes et que soient créés des postes de titulaires en nombre suffisant pour couvrir tous les besoins du second degré, y compris en matière de remplacement.
Plus de postes, c’est plus de possibilités d’obtenir la mutation souhaitée.
Plus que jamais il sera nécessaire de vous adresser au SNEP, au SNES, au SNUEP pour bénéficier des meilleurs conseils.




