L’année 2022 aura renforcé l’opacité des opérations de mutation, par le biais de la mise en place des postes à profil. L’administration trouve toujours plus de solutions pour mettre à mal la transparence en s’appuyant sur la loi de la transformation de la Fonction publique de 2019 (LTFP). Plus le système est rendu opaque, plus l’administration peut réaliser ce qu’elle veut librement et en toute impunité renforçant ainsi les rancœurs et les concurrences entre personnels, et faisant éclater les collectifs de travail. Les commissaires paritaires élus tous les quatre ans avaient à cœur de faire respecter l’égalité entre tous les collègues et défendre toutes les situations. Chaque année de nombreux calibrages supplémentaires étaient obtenus permettant à des centaines de collègues d’avoir une amélioration de leur situation. Le ministère contre l’avis majoritaire des organisations syndicales en a décidé autrement. La FSU continue d’œuvrer pour que les droits des collègues soient améliorés et respectés au travers d’un mouvement national en un seul temps et que la LTFP soit abrogée.
Entre la création et la multiplication des postes à profil, la mise en place de la réforme de la formation avec des fonctionnaires stagiaires à temps plein et surtout la baisse du nombre de postes offerts aux concours, le mouvement a été fortement impacté en 2022 générant ainsi de nombreux déçus. Pour la FSU, non seulement il est essentiel de revenir sur les prérogatives des commissions paritaires, mais il est primordial de repenser l’École avec plus de postes afin de pouvoir assurer la réussite de tous les élèves et permettre à chaque demandeur de mutation de pouvoir obtenir satisfaction à plus ou moins court terme. C’est aussi une mesure nécessaire pour renforcer l’attractivité de nos métiers.
Mutations : le ministère instaure une discrimination entre PACS et mariage
Le ministère de l’Éducation nationale rétablit l’obligation de preuve justifiant d’une imposition commune pour les partenaires lié·es par un PACS