Par Gwénaëlle Natter
Depuis plusieurs années, le SNEP-FSU est régulièrement reçu par le Conseiller « Sport, JOP 2024, Jeunesse, Engagement associatif » du Président de la République Emmanuel Macron. Cette fois-ci, ce sont deux articles publiés dans notre revue nationale qui ont attiré son attention, l’un sur le Service National Universel (SNU) et l’autre sur les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) 2024. Le conseiller de l’Elysée souhaitait également échanger avec nous sur les dispositifs « deux heures hebdomadaires supplémentaires d’activité physique et sportive pour les collégiens » et « 30 minutes d’activités physiques quotidiennes » pour les élèves du primaire. Par ailleurs, en lien avec le prochain grenelle de l’emploi et des métiers du sport, le SNEP-FSU a également abordé la question des formations et certifications dans le champ du sport et de l’animation (filière Jeunesse et Sports / Education Nationale et Enseignement Supérieur / branche professionnelle).
Face aux communications de façade en faveur d’un renforcement de la place du sport dans la société à l’approche des JOP 2024, le SNEP-FSU a dénoncé les attaques de fond orchestrées contre le service public du sport et de l’éducation. Il a mis en avant ses revendications pour les personnels et ses propositions pour l’EPS, le sport scolaire et le sport. Pour faire de la France une nation sportive, le SNEP-FSU milite pour la mise en œuvre de « 4 heures d’EPS hebdomadaires tout au long de la scolarité » mais aussi pour une politique ambitieuse pour le sport et la jeunesse, portée par un ministère ayant la main sur ses crédits et ses personnels (cf. Agence Nationale du Sport).
Particulièrement intéressé par le double regard du SNEP-FSU que lui confère son champ de syndicalisation, dans le milieu scolaire (enseignant.es d’EPS) et en dehors de l’Ecole (profs de SPORT), le conseiller a écouté nos remontées de terrain, nos analyses et nos propositions. La voix du SNEP-FSU compte, c’est une certitude. Reste maintenant à être encore mieux entendu.es !