Enseignant.es d’EPS et professeur.es de sport : mêmes combats !

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Par Gwenaëlle Natter

Bien que les métiers aient évolué différemment, les revendications du SNEP-FSU en matière de revalorisation salariale, de conditions d’exercice des métiers, d’aménagement des fins de carrière et d’accès à la retraite trouvent leurs fondements dans le même type de constats.

Rappelons d’abord l’histoire commune. De nombreux·ses enseignant·es d’EPS ont été formé·es dans les CREPS. Ils/elles étaient géré·es par le ministère chargé des sports avant l’intégration à l’Éducation Nationale il y a 40 ans. Il existait un seul concours et les lauréat·es étaient affecté·es soit dans le scolaire soit dans l’extrascolaire, jusqu’à la création du corps des profs de sport en 1985. De nombreux profs d’EPS ont ensuite demandé leur détachement puis leur intégration pour continuer à travailler à Jeunesse et Sports. Quant aux lauréat·es des concours J&S depuis, nombre d’entre eux/elles ont été formé·es dans les STAPS, les autres ayant suivi des formations relevant de la filière JEPS (ex-brevets d’État).

En matière de rémunérations, les carrières et les grilles sont restées identiques, seul le régime indemnitaire diffère.

Quant aux conditions de travail, comme un prof d’EPS travaillant dans un gymnase, une piscine ou en extérieur, la plupart des profs de sport pâtissent du même type de contraintes en matière de bruits, de températures, de ports de charges et de gestes professionnels qui impactent sa santé, auxquels s’ajoutent la fatigue et le stress liés aux fréquents et longs déplacements, aux nuitées hors du domicile, à la pression du résultat, … De plus, s’agissant de métiers en contact avec l’humain, les fins de carrière sont parfois compliquées lorsqu’il s’agit d’encadrer et motiver des groupes d’adolescent·es ou de jeunes adultes. Et si le quotidien professionnel varie d’un prof de sport à l’autre, il faut avoir à l’esprit qu’un·e même agent·e peut exercer, au cours de sa carrière, les missions de CTS auprès d’une fédération sportive, de CAS dans un service déconcentré, de formateur·trice dans un CREPS.

C’est pourquoi le SNEP-FSU reste pleinement mobilisé contre les réformes qui dégradent les conditions de travail des enseignant·es d’EPS et des professeur·es de sport, leurs rémunérations, ainsi que leurs droits à la retraite.

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