2024 une année de changements ?
Après 23 49.3 pour faire adopter une réforme des retraites, des lois de finance… Emmanuel Macron se sépare d’Elisabeth Borne pour placer Gabriel Attal, éphémère ministre de l’Éducation nationale qui en peu de temps aura installé plus avant une politique éducative réactionnaire et passéiste. Censé travailler au « réarmement » de la France, le futur gouvernement ne devrait en aucune manière changer le cap politique à l’œuvre depuis 2017. Les attaques contre les services publics, la Fonction Publique avec le projet de loi à venir de Guerini, la sécurité sociale, les solidarités, vont perdurer.
Nous sommes face à des politiques de droite qui osent tout ! La loi Darmanin pour lutter contre l’immigration illégale est emblématique de ce point de vue. Les boussoles se perdent au profit d’une extrême droite qui se sent de plus en plus confortée dans ses analyses et ses projets. Faire voter un texte tout en sachant qu’une bonne partie du projet est anticonstitutionnel, relève d’un mépris pour l’État de droit sans précédent.
Les combats pour une société plus juste, plus égalitaire qui se soucie des plus fragiles, des plus démuni·es sont toujours devant nous. Réparer toutes les ruptures sociales et sociétales opérées ces dernières dizaines d’années nécessitera l’émergence de forces politiques à même de répondre à cette exigence. C’est le travail qu’il nous faudra accomplir auprès des forces de gauche en portant l’ensemble de nos revendications.
Le début d’année est traditionnellement celui des vœux que nous formulons. D’année en année on se questionne sur l’intérêt de les formuler. Alfred Nobel disait que « les bons vœux ne suffiront pas à assurer la paix ». Pour autant faut-il y renoncer ? Au-delà des vœux de bonheur et de bonne santé pour chacun·e et vos proches que je formule au nom du secrétariat national, faisons le vœu que le chemin d’une paix durable soit trouvée et que les conflits en cours cessent au plus vite.
Bonne année à tous et toutes !
Édito écrit le 11 janvier 2024