Introduire le débat général d’aujourd’hui en trouvant des éléments en capacité de générer un optimisme ou de montrer une dynamique positive est une gageure quasi impossible. Le contexte de rentrée est fortement marqué par la situation internationale qui entraîne des répercussions sur le territoire national. Il y a bien sûr la guerre en Ukraine qui continue ses ravages et dont nous parlons moins compte tenu du conflit israélo-palestinien. Ce conflit armé qui cible les populations civiles de part et d’autre relèvent plus du terrorisme que d’autres choses et si d’un côté, en Ukraine, la Russie a mis en avant un processus de dénazification pour justifier son attaque, de l’autre, Israël, même si ce n’est pas tout à fait de même nature, met en avant sa volonté d’éradiquer le Hamas mais ce faisant, ce sont les populations civiles qui en sont les victimes et qui se retrouvent dans des situations sanitaires extrêmement difficile. La recherche des qualifications et les prises de positions ont fracturé une partie de la population et les partis politiques parce que suivant les mots employés on se retrouve très vite mis dans des cases, soit pro palestiniens et donc antisémites soit pro israéliens. On a même atteint des summums dans certaines expressions quand on entend le RN se positionner comme premier défenseur des juifs et se mêlant incognito – ou pas ! – à certaines manifestations. Il me semble que dans ce contexte une seule voix est à porter : cessez le feu immédiat, aide humanitaire d’urgence et processus politique et diplomatique pour une solution durable avec reconnaissance de deux états. Il semble toutefois que le moment ne soit pas venu compte tenu des réalités politiques des deux belligérants mais cela fait courir le risque de l’extension du conflit dans la région, le chef du Hezbollah pro-iranien, Hassan Nasrallah, ayant estimé vendredi que la guerre entre Israël et le Hamas pourrait se transformer en conflit régional si elle ne s’arrêtait pas, faisant porter aux Etats-Unis l’entière responsabilité de la situation.
Ce conflit a également mis en lumière la mort cérébrale de la diplomatie française attaquée par Macron qui considère que la diplomatie ne doit pas relever de corps spécifiques mais d’administrateurs d’états et souhaite via une réforme de la diplomatie supprimer les conseillers des affaires étrangères et les ministres plénipotentiaires. Cette fragilisation a montré toute son incurie via le fiasco de la tournée du président au proche orient qui se considère comme seul vrai diplomate (comme sur bien d’autres sujets).
Outre la fracture qui s’opère en France, on note une recrudescence des actes antisémites en France mais aussi en Allemagne et au Royaume unis. Ces actes renforcent un climat anxiogène déjà très fort suite à l’attentat islamiste d’Arras dans lequel, une nouvelle fois l’Ecole est attaquée et des enseignants ciblés pour ce qu’ils représentent et ce qu’ils font au quotidien, éveiller les consciences, favoriser la liberté d’expression, lutter contre l’obscurantisme, défendre et promouvoir la laïcité à la française. Les nombreuses alertes attentats bidons qui y ont fait suite ne sont pas de nature à apaiser la situation et le politique en use et en abuse pour se positionner sur la future loi immigration dont une des premières mesures adoptées par le Sénat a été la suppression de l’Aide Médicale de l’Etat au profit de l’aide médical d’urgence, ce qui potentiellement fait courir un risque sanitaire.
Les actes liberticides pour les libertés publiques se multiplient comme les interdictions à manifester en soutien au peuple palestinien mais aussi, une parole de plus en plus débridée sur des idées de l’extrême droite. J’ai écouté une interview dimanche sur France info d’un politique et j’ai cherché longtemps de quel membre du RN il s’agissait avant de me rendre compte finalement qu’il s’agissait de Xavier Bertrand… Entre LR, des députés renaissance, horizon ou RN, il est parfois des distinguos difficiles à faire dès qu’il s’agit de terrorisme, d’immigration, d’étrangers…
Darmanin qui tient absolument à faire passer sa loi immigration est dans cet exercice extrêmement droitier et donne des gages à la droite la plus dure en expulsant à tour de bras et surtout en le faisant savoir sur tous les réseaux sociaux.
Les clivages étant de plus en plus marqués et rendant difficile une adoption hors 49.3, Macron joue de sa stratégie habituelle de pas de côté et de détournement de l’attention en remettant la question de l’inscription de l’IVG dans la constitution sans toutefois revenir sur le débat que cette inscription suscite entre la liberté garantie de recourir à l’IVG porté par le Sénat (ce qui est déjà la jurisprudence du Conseil constitutionnel sur le sujet. A chaque fois qu’il a eu à examiner un texte relatif à l’IVG, il l’a fait en rattachant le recours à l’IVG à l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui pose que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ») et le droit garanti à l’IVG porté par l’assemblée nationale. Les mots ne sont jamais innocents !
Le contexte anxiogène sur le plan sécuritaire se double des difficultés de nos concitoyens à faire face à une inflation qui perdurent avec des salaires et des pensions en berne. L’indice des prix, qui est l’instrument de mesure de l’inflation, selon les stats d’Eurostat s’établit à 5,6% en un an. Alors qu’on nous vend via la parole de Le Maire que nous serions les meilleurs du monde, il faut savoir que seuls l’Italie, l’Autriche, la Slovénie et la Slovaquie font moins bien en Europe… ce qui contredit grandement ce satisfecit récurrent.
Dans un moment comme celui-ci, la construction des projets de loi de finance revêt une importance particulière. Travailler sur les recettes de l’Etat offre deux possibilités, deux choix politiques : créer de nouvelles taxes ou rechercher de nouvelles économies, économies entendues comme la réduction des dépenses de l’Etat sur les services publics bien entendu. La commission des finances avait opté pour la première en créant un « impôt différentiel sur les contribuables français partant dans des pays à fiscalité privilégiée » ou encore une taxe sur les rachats d’action, un prélèvement exceptionnel sur les pétroliers…ce que les députés de la majorité ont combattu pour ne pas créer de nouveaux impôts alors qu’ils envisagent l’exonération à 75% des successions dans les entreprises familiales. La discussion aura vite tourné cours, le 49.3 ayant été dégainé dès le début de l’instance parlementaire… Nul doute bien évidemment que tout le reste des PLF, volet dépenses, seront adoptés sans aucun débat via 49.3 et peut-être qu’à un moment donné au sein de la FSU, il nous faudra réactiver ces moments de luttes pour le budget qui ont été abandonnés ces dernières années. 49.3 qui entérine dorénavant le fait du prince ou plutôt de Jupiter en dépassant le simple déni de démocratie puisqu’il est maintenant brandi avant même que les débats aient lieu…
Sur un autre sujet, de même nature quant aux modalités d’adoption, la réforme retraite n’est pas complètement terminée, des combats sont encore devant nous : la question des droits familiaux en regard des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes, la convergence entre les régimes sur les droits familiaux et conjugaux, la pension de réversion, les bonifications pour enfants dans la fonction publique et bien sûr, à porter fortement pour nous, la question de l’usure professionnelle. Les retombées de cette réforme des retraites continuent également sur le plan politique, Macron ne supportant aucune voix discordante, il a limogé, sans autre forme de procès, le président du COR Pierre Louis Bras pour placer Gilbert CETTE un économiste soutien de Macron qui, dans une tribune, jugeait la réforme nécessaire et équilibré…
Macron et son gouvernement plusieurs fois condamné pour inaction climatique reste dans des postures bien en deçà des nécessités. La création récente d’un Loto de la biodiversité montre l’état réel de l’engagement de notre gouvernement. Des cartes à gratter dans des jeux d’argent financés par les individus duquel seraient tiré quelques centimes (43 centimes pour 3 euros) pour quelques projets sélectionnés, ce n’est pas comme ça qu’on risque de protéger la biodiversité et encore moins s’engager dans une lutte résolue contre le réchauffement climatique (quand dans le même temps se développent méga-bassines, enfouissements de déchets nucléaires, relance de la construction de centrale, artificialisation des sols comme avec le projet de l’A69 pour lequel on vous invite à signer la pétition en ligne)… mais peut-être était-ce assez disruptif pour plaire à un président hors sol sur les questions écologiques !
Je ne ferai pas le tour de tous les sujets tellement ils sont nombreux et s’il est nécessaire que nous nous en occupions, il ne faut pas qu’ils occultent ce que nous avons en responsabilité première : le système éducatif et notre action syndicale spécifique, la campagne pour l’EPS et le sport scolaire.
Avec l’arrivée de Gabriel Attal comme ministre de l’Education nationale, nous avons à la tête quelqu’un pétri de représentation et d’idées préconçus sur un système éducatif qu’il n’a pas connu. Faisant fi de l’état réel de l’Ecole, de ses difficultés, du malaise enseignant, il développe sa conception en imposant une révision de fond en comble dans des délais extrêmement court. Il y aurait une baisse de niveau des élèves ? créons une mission sur l’exigence des savoirs ! sous-entendu, les savoirs dispensés jusqu’alors dans l’Ecole ne serait pas exigeants et les réformes de ses prédécesseurs ne porteraient aucune responsabilité en la matière, une exigence qui ne porterait que sur les maths et le français, la culture générale (le reste des enseignements) ne semblant pas relever d’exigences particulières… Un manque d’attractivité ? revoyons la formation initiale des enseignants rapidement, des absences nombreuses d’enseignants (en mêlant toute sorte d’absence), mettons en place le RCD via le pacte même si ça ne répond en rien aux éventuelles pertes horaires disciplinaires et si ça entravent nombre d’organisation et plaçons les formations continues pendant les vacances des élèves, un besoin salarial, développons le travailler plus pour gagner plus et tant pis si le ministère reconnait déjà plus de 43h de boulot hebdomadaire… Et comme ses prédécesseurs, tous les maux de la société doivent être traités à l’Ecole, le harcèlement, les problématiques des réseaux sociaux, la radicalisation avec une proposition de sortir les élèves radicalisés sans dire ce qu’on en fait s’agissant de jeunes pour qui le droit à l’éducation est garanti, sécuriser les établissements avec une obligation de formation etc.
Tout cela bien évidemment dans le cadre d’une réduction des moyens, d’un manque criant de personnels, d’équipes pluriprofessionnelles dans les établissements, de locaux adaptés. A y regarder de manière distanciée, les maux de l’Ecole seraient de la responsabilité des enseignants sur qui on veut faire peser la charge des transformations que l’on juge nécessaire. Ce ministre étant un bon communiquant qui manie avec intelligence la rhétorique parvient à embobiner l’opinion publique et nombre d’acteurs, rendant plus difficile l’organisation de fronts massifs. La stratégie mise en œuvre et passant par des questionnaires très orientés et donnant déjà les enseignements que l’on souhaite tirer, laisse accroire que la parole des acteurs, des élèves, des parents, des chefs d’établissements est écoutée et que les réponses qui seront apportées viseront à solutionner leur problématique.
Il est un autre dossier que nous avons déjà évoqué mais qui se révèle encore pire que ce que nous avions imaginé, c’est le dossier de la voie professionnelle et ce qui est envisagé pour la classe de terminale. En LP nous étions passé de 4ans à 3ans pour le bac professionnel et nous serions maintenant sur deux ans et demi avec une bascule forte vers le ministère du travail. Nous en reparlerons au cours de ce CDN, je ne m’étendrai donc pas.
C’est dans ce contexte rapidement dressé, et sur lequel on reviendra avec Coralie qui a suivi les différents groupes de travail que les syndicats de la FSU, se questionne sur l’opportunité d’une action éducation d’ici décembre. On voit de nombreux sujets qui mériteraient mobilisation mais sur lesquels la profession est-elle prête à s’engager ? Sur quel type d’action ? quand ? comment ? c’est un peu ce type de questionnement dont il nous faudrait débattre pour avoir une sorte d’entrée SNEP dans les discussions intersyndicales qui devraient s’ouvrir.
Sur l’EPS et le sport scolaire, le ministre n’a toujours pas pris le temps de nous recevoir ce qui, au-delà de la marque du peu d’intérêt que ça représente pour lui, montre bien la nécessité que nous avons à franchir un seuil, un cap dans nos revendications et dans la manière de les exprimer. Je pense, pour ma part, que d’ores et déjà il nous faut mettre en perspective et l’annoncer comme tel, la grève spécifique du mois de mars et faire monter sérieusement la pression.
Si le ministre de l’EN ne nous reçoit pas, le ministère des sports a demandé à nous rencontrer sur le versant éducation de son action. Il a été bien sûr question des fumeuses deux heures de sport… Dispositif qui malgré tous les moyens déployés ne fonctionnent pas et n’atteignent pas leur cible. Nous y avons bien sûr redit nos désaccords et développé les biais importants inhérents à cette construction mais la nouveauté réside dans le fait qu’il y a une reconnaissance d’une construction hasardeuse et mal fagoté qui n’avait finalement que peu de chances de fonctionner. S’agissant d’une commande présidentielle, il n’est pas à l’ordre du jour de revenir dessus mais ils sont dans la recherche d’un autre type de construction pour atteindre les objectifs. En clair, cette réunion ressemblait peu ou prou à un appel à l’aide pour trouver les voies et moyens de faire fonctionner un dispositif au bénéfice des élèves « non sportifs ». Nous avons également discuté de la volonté d’ouvrir de nombreuses places dans des structures de type classes à horaires aménagés en sport et des types d’aménagement que cela supposerait. Nous devons y réfléchir mais en tout état de cause, en accord avec notre interlocutrice, ces aménagements ne pourraient concerner l’EPS.
Dans les rencontres, nous avons eu également une rencontre avec le secrétariat d’Etat de la jeunesse à propos du SNU. Alors que les contenus devaient être travaillés avec les organisations syndicales afin qu’il n’y ait pas redondance voire empiètement avec ce qui se fait au sein du système éducatif, force est de constater que ces derniers ont été travaillés avec des « experts », DGESCO et Inspection générale… On peut réellement s’interroger sur le degré d’expertise lorsqu’on lit lesdites fiches… Des choses semblent ne pas avoir été complètement anticipées c’est la question des stages en entreprises qui seraient obligatoires en seconde sur le même créneau que le SNU. Les élèves non concernés par les classes ou lycée engagement (4 thèmes pour ces types d’engagement : défense et mémoire, sport et JOP, environnement, résilience et prévention des risques) devraient-ils faire un choix ? Si c’est le cas, il est fort à parier que nos jeunes des quartiers populaires qui seront en difficulté pour trouver des stages se retrouvent au SNU, une nouvelle méthode de partition sociale… D’un autre côté, un des objectifs étant de se faire côtoyer différents milieux sociaux, il risque de ne pas être déçu avec des jeunes qui n’auront aucune envie de se retrouver là… Ce SNU fait toujours autant débat entre ceux qui le pense trop militarisé et embrigadant la jeunesse dans le prêt à penser qui est distribué et qui souhaite sa suppression, et ce d’autant plus qu’il est maintenant positionné sur le temps scolaire, et ceux qui maintenant, à l’instar d’Edouard Philippe, veulent le transformer pour réinstaller le service militaire pour faire face à un « monde de plus en plus dangereux »… Toujours sur ce SNU on a reçu de la DRUNSS de Reims (je suppose que c’est une question nationale), une information disant que tous les jeunes officiels certifiés a minima de niveau académique dans les fonctions de jeunes arbitres, jeunes juges, jeunes coachs, jeunes dirigeants, jeunes écoresponsables, jeune interprètes, jeunes organisateurs, jeunes reporters, jeunes secouristes, jeunes vice-présidents, pourront sur présentation de leur certification demander et obtenir l’équivalence de de la phase 2 du SNU (84 heures d’intérêt général). Je pense qu’il faudra que nous réfléchissions à cette problématique qui met en tension d’un côté valorisation d’un parcours et de l’autre l’empreinte de plus en plus importante du SNU sur le système éducatif.
La question du sport en France va devenir de plus en plus vive à l’aube des JOP de Paris. On voit d’ores et déjà que quelques casseroles commencent à s’accumuler autour du COJO, du salaire d’Estanguet, de quelques entreprises avec des sous-traitants pas toujours très clean, de travaux qui dénaturent certains sites, d’étudiants qu’on oblige à quitter leur logement avec 100 euros et deux billets pour les jeux en contrepartie, l’éloignement des sans-abris qu’on ne veut pas voir, le démontage des stands des bouquinistes des quais de seine, les difficultés de recrutement des personnels de sécurité qui va obliger l’appel des réservistes et va faire exploser les coûts, la volonté d’une loi d’exception dérogeant au code du travail pour faire des week-end des jours travaillés normaux, la vidéo et la reconnaissance faciale et j’en passe… Les engagements risquent fort de n’être pas tenus. En parallèle du travail entrepris sur l’héritage immatériel et matériel de ces jeux avec notre problématique d’augmentation du temps d’EPS et la question des équipements entre autres, il nous faut suivre de plus près ce qui se joue dans l’orga même des JOP. De la même manière et sans attendre de trop, il nous faudra nous exprimer sur l’organisation de la coupe du monde de football de 2034 qui devrait se dérouler en Arabie saoudite. Il ne nus faut pas reproduire la même erreur que sur le Qatar ou nous avions mis beaucoup trop de temps à réagir et à se positionner.
Bien sûr, je n’oublie pas que nous sommes en pleine campagne pour l’EPS et que nous avons à réussir la semaine de l’EPS. Il y a là un enjeu politique fort pour nous ! Nous avions décidé de trancher à ce CDN la modalité d’une action commune sur tous les territoires pendant ce temps afin de lui donner une plus grande lisibilité. Pétition, campagne autour de la presse, actions diverses et variées sur un même créneau… tout est à discuter mais il nous faudra sortir de ce CDN avec une décision ferme et s’y tenir pour ne pas rater le coche.
Les états généraux de l’EPS qui doivent se tenir début décembre n’auront finalement pas lieu au Sénat, ce qui quelque part ne m’indispose pas quand je vois que cette institution a hébergé un colloque des parents vigilants, une grande messe des zemmouriens qui veulent faire la loi dans l’école et dicter ce qui doit y être enseigné tout en pratiquant des délations, en attaquant des enseignants et des enseignantes et en distribuant des contre-vérités à foison. Quand, dans ce haut lieu de la république, on peut entendre Zemmour dire : « certains professeurs, à cause de parents vigilants, craignent de ne plus pouvoir enseigner aux enfants la théorie du genre. Quelle magnifique victoire ! Grace à nos 60 000 parents vigilants, la théorie du genre, le lobby woke, la propagande pro-immigration et l’islamisation sont en danger à l’Ecole » et que dans le même temps on ne peut nous héberger, je me dis que finalement, notre place est vraiment ailleurs… Nous organiserons donc cette initiative au sein du Conseil Economique Social et Environnemental.
Bon je pense que j’ai été suffisamment long et que vous avez plein de choses à dire, à corriger, à compléter, à exemplifier. J’ai survolé nombre de points qui mériteraient approfondissement mais c’est le rôle du débat que nous devons avoir. Au-delà de vos appréciations sur la situation générale, je souhaite que l’on puisse chuter également sur des perspectives de travail, de mobilisations. J’ai cité quelques pistes à réfléchir : action éducation, temps fort de la semaine EPS, suivi JOP et CM d’Arabie saoudite, lutte contre l’extrême droite et de l’action délétère de Parents Vigilants, agir sur les programmes et la certification dans le cadre de la mission « exigence des savoirs » etc.
La parole est à vous !