La situation internationale actuelle est marquée par des tensions géopolitiques importantes et de nombreux conflits qui affectent la stabilité mondiale. La guerre en Ukraine, qui dure depuis plus de deux ans, a exacerbé les relations entre la Russie et l’Occident, avec des implications profondes pour la sécurité et l’économie mondiales. La récente sortie de Donald Trump à quelques semaines de son investiture pour faire du Canada le 51ème Etat ou sa volonté d’annexer le Groenland, de contrôler le canal du Panama, vient percuter encore plus les équilibres trouvés jusqu’à maintenant. Alors que les Etats Unis venaient de nouveau de vendre pour 8 milliards de dollars d’armes à Israël un cessez le feu semble être signé. Il était temps La cour internationale de justice a qualifié de plausible, et nous savons que le nombre de 40000 morts dont 20000 enfants est sous-estimés. Les Palestiniens ont été parqués, chassés, l’armée israélienne a soumis Gaza à des bombardements incessants, y compris en ciblant les hôpitaux, la bande de Gaza est entièrement détruite. Ce cessez le feu et la libération des otages ne doit pas faire oublier ni ce qu’il s’est passé, ni que le cessez le feu ne réglera en rien la situation qui pré existait avant le 7 octobre. La France par l’intermédiaire d’Emmanuel Macron doit absolument s’engager à proposer un processus diplomatique et à porter les résolutions de l’ONU. La France doit s’engager sur la reconnaissance d’un État palestinien. Ce conflit a eu et continuera d’avoir des répercussions politiques, en France les soutiens à la Palestine ont été taxés d’antisémitisme et toute parole a été fortement instrumentalisée, le gouvernement a joué un jeu malsain et nauséabond sur cette question. En attendant selon l’évolution, La France doit participer activement à l’envoi d’aide humanitaire à Gaza.
Dans les conflits qui embrasent le moyen orient, il y a La Syrie, en proie à une guerre civile qui a duré plus d’une décennie et qui reste un terrain de rivalités régionales et internationales, avec des implications humanitaires dramatiques. La chute de Bachar al Assad au mois de décembre 2024 est facteur d’espoir, mais aussi de beaucoup de scepticisme, puisque ce sont les islamistes qui ont pris le pouvoir, dont certains nouveaux membres du gouvernement sont classés comme terroristes par l’ONU mais agissent sur place contre l’état islamique. Tout est complexe et Pour les kurdes de Syrie par exemple, la situation est bien loin d’être réglée. Dans ce contexte, aux Etats Unis se déroulera dans les prochains jours l’investiture de Donald Trump, il a durant sa campagne largement dépassé ses lignes précédentes outrancières virilistes racistes climato sceptique et allant toujours plus loin sur les reculs des droits des femmes, un mélange inquiétant dans le monde actuel pour la première puissance mondiale. Nommer Elon Musk, l’homme le plus riche du monde propriétaire du réseau X, nomination saluée par l’extrême droite allemande (et de Kasbarian), ministre de l’efficacité gouvernementale marque une volonté d’en finir avec l’administration et les services publics. Ce dernier a déjà annoncé de nombreuses coupes budgétaires sur les dépenses publiques et renforce notre extrême inquiétude sur le devenir du monde de demain. Les États-Unis, en tant que superpuissance mondiale, jouent un rôle clé, naviguant entre soutien à certains alliés et tentatives de médiation dans d’autres zones de conflit, tout en étant confrontés à des défis internes. Ces crises interconnectées posent des questions sur l’avenir des relations internationales, les alliances stratégiques, et la capacité de la communauté internationale à gérer ces crises simultanées.
Nous pouvons constater à l’aune de ces dernières semaines à quel point le dérèglement climatique est un enjeu primordial à prendre en compte dès maintenant, incendies de Los Angeles, sécheresse, variations importantes de températures, 2024 année la plus chaude (Plus 1,5 degré par rapport à l’ère pré industrielle) et bien sûr le cyclone Chido.
Cela fait maintenant 5 semaines que le cyclone a ravagé l’Ile de Mayotte, soumis à une nouvelle alerte cyclonique le week-end dernier. Aujourd’hui encore les collègues, les élèves et l’ensemble de la population de Mayotte qui ont subi un véritable traumatisme, se trouvent dans des conditions de vie terribles notamment parce qu’ils manquent d’eau, de nourriture, et qu’ils n’ont soit plus de domicile soit un logement endommagé. Mayotte souffre depuis trop longtemps d’un manque d’investissement important de la part de l’Etat. Nous avons, à plusieurs reprises, alerté le ministère sur la situation de ce département et les différentes crises, qui ont touché Mayotte ces dernières années, auraient dû être prises au sérieux : crise de l’eau, du logement … Dans quel autre département français les enfants ne vont à l’école chaque jour qu’une demi-journée faute de places ? Dans quel autre département 80% des écoles ne répondent pas aux normes de sécurité ? Dans quel autre département l’eau manque régulièrement ? Il est plus que temps que l’Etat engage pour Mayotte un plan d’urgence, ainsi que des mesures spécifiques pour les fonctionnaires permettant d’assurer la continuité des services publics. Ces mesures d’urgence devront être accompagnées d’un plan pluri annuel permettant de développer les services publics à Mayotte, de financer des logements et de reconstruire aux normes (notamment anti cycloniques et sismiques ce qui n’est pas sans poser de problèmes les normes étant différentes) le bâti scolaire. L’attractivité de Mayotte pour les fonctionnaires doit être renforcée à travers plusieurs mesures : logement, ASA par exemple. Les conditions de travail et les conditions d’apprentissage doivent être améliorées à diverses échéances. La loi d’urgence ne suffira pas à répondre aux enjeux à long terme. Lorsque le SNEP affirme que l’abandon des services publics est source de repli sur soi et d’un vote rassemblement national, Mayotte l’illustre bien, ce sont 60 pour cents des habitants de l’ile qui ont voté pour Marine Le Pen aux dernières élections. A Mayotte les tensions entre les différentes populations sont très importantes métro, mahorais, comoriens et africains s’affrontent et se rendent responsables. Chacun.e déjà dans la pauvreté rendant le plus pauvre que soi responsable de tous ses maux, allant jusqu’à le haïr et l’exploiter, c’est ce que les politiques libérales ont réussi à mettre en place pour mieux diviser les classes populaires et c’est grâce à cette philosophie que le rassemblement national se renforce. L’état français ne peut se cacher derrière l’immigration comorienne, dont il est responsable, pour dire que la situation de Mayotte ne peut être résolue. Pour nos organisations syndicales la loi Urgence Mayotte est largement insuffisante sur le logement et dangereuse sur la question de l’immigration.
La veille du passage du cyclone, E. Macron avait nommé un 3eme premier ministre en moins d’un an. Celui-ci a esquissé lors de ses vœux du 31 décembre un timide mea culpa sur l’instabilité dans laquelle il a plongé la France, mais en tant que Président il avait le devoir d’envisager les conséquences préalablement. On ne refera pas le match, de ce qui s’est déroulé sur cette période, mais en tant qu’organisation syndicale nous avons intérêt à travailler la question de la démocratie et de l’utilité du vote auprès de nos collègues qui pour certain.es ont été échaudées. Les prochaines échéances électorales arrivent très vite, et les journalistes, les politiques continuent un travail de désinformation important. Le fait que le RN soit devenu le principal arbitre des politiques menées n’est pas sans conséquence pour la suite. Le travail d’information, de formation, d’éducation populaire prend tout son sens dans la période actuelle. Le programme commun trouvé à gauche doit être un appui pour la suite pour espérer sortir de la crise démocratique dans laquelle nous sommes, mais l’ensemble des prises de position de ces derniers jours nous amènent à penser que l’union était bien fragile. Suite au discours de politique générale prononcé mardi 14 janvier, nous verrons ce qui sera acté sur la censure. Dans ce discours rien de très concret mais une continuité des politiques menées. Cependant nous voyons que la crainte de la censure, le rapport de force engagé par certaines organisations syndicales et politiques obligent Bayrou à lâcher du lest notamment sur les postes. L’activité menée par le SNEP et la FSU auprès des politiques, dans les médias, par nos actions sur nos revendications avaient permis leur prise en compte dans le programme du NFP, nous devons continuer.
Bayrou aura choisi la date du 23 décembre pour nommer son gouvernement celui-ci est donc le 4eme de cette année civile, et à l’éducation nationale c’est donc une cinquième ministre qui aura été nommée en moins d’1 an. Ce gouvernement relève d’une profonde provocation et d’un profond mépris envers les électeurs.rices qui non seulement avaient sanctionné les politiques menées mais qui avaient voté pour du changement. Ainsi Darmanin à la justice, au passé lourd ancien ministre de l’intérieur ayant légitimé les violences policières, inquiète fortement sur le traitement des violences sexuelles et sexistes alors même que le procès Gisèle Pélicot vient de se terminer, Retailleau à l’intérieur, connu pour ses positions très à droite , dont les dernières déclarations remettent sur le devant de la scène la question des accompagnatrices voilées lors des sorties scolaires et le port du voile à l’université en sont révélatrices. La banalisation des idées d’extrême droite est un véritable danger pour notre démocratie, les déclarations de Macron, Bayrou, Retailleau ou d’autres à l’annonce de la mort de Jean Marie Le Pen fondateur du front national, négationniste, tortionnaire, antisémite, raciste, homophobe et j’en oublie sont problématiques. La lutte contre l’extrême droite est plus que jamais d’actualité, le SNEP doit être exemplaire et s’engager au quotidien dans la lutte contre ces idées nauséabondes. La question de l’EVARS, éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle est elle aussi révélatrice de la poussée de l’extrême droite, propos désinformateurs de certains ministres, instrumentalisation, actions de groupuscules de parents, c’est pourtant à l’école que le respect de l’autre dans sa globalité s’apprend, et dans notre discipline les élèves y sont particulièrement confrontés. Pour revenir à la liste des ministres nous pourrions encore citer Valls ou tous les autres ministres qui trainent quelques démêlés avec la justice mais je vais finir par la nomination à la tête de l’éducation nationale d’E. Borne une ex-première ministre qui a mis en place une réforme des retraites injuste et injustifiée et s’est attiré les foudres des personnels de l’éducation nationale, qui a présenté des budgets aux coupes budgétaires importantes pour les services publics dont l’école, apparait comme une énième provocation.
La sortie par Challenges des 500 plus grandes fortunes françaises ne peut que nous mettre en colère. Certes, Bernard Arnault ne possède que 25% de la fortune d’Elon Musk, mais celle-ci équivaut déjà à plusieurs millions d’année de SMIC. L’argent cumulé par les 500 premières fortunes a été multipliée par 3 en 10 ans, alors qu’elle était équivalente à 80 milliards en 1996, elle est aujourd’hui équivalente à 1228 milliards, et alors que les derniers des 500 premières fortunes rentraient dans le classement à 16 millions d’euros c’est aujourd’hui 250 millions ! Pas de doute les inégalités augmentent de manière indécente. Les grandes fortunes contrôlent les médias, les grandes entreprises…Alors que la France compte Aujourd’hui 7,5% de chomeur.es, les gouvernements successifs continuent de vouloir taxer et réduire les allocations des chômeurs et des plus démunis en oubliant de taxer plus les grandes fortunes et les dividendes des actionnaires. Le nouveau front populaire a fait de nombreuses propositions pour que L’Etat fasse plus de recettes, il faut arrêter de couper le financement des services publics, comme Le service public d’éducation qui subit de nombreuses attaques depuis 2017 : suppressions massives d’emplois, gel des salaires, réformes successives menées au pas de charge contre l’avis unanime des organisations syndicales représentatives et dont les bilans se font toujours attendre.
La répartition des moyens pour la rentrée 2025, que nous connaîtrons demain après 2 reports de CSA MEN, se tient dans un contexte d’autant plus particulier que le projet de budget 2025 a été rejeté en décembre 2024, et que celui-ci est en attente d’être rediscuté. Mais pour l’école que ce soit le budget 2024 ou encore le budget 2025 présenté par le gouvernement précédent aucun ne comportait des investissements importants pour les services publics. Sous la pression, Bayrou reviendrait sur la suppression des 4000 postes, nous attendons d’avoir la confirmation.
Le service public d’éducation doit bénéficier d’un investissement sans réserve, parce qu’il doit être un des moyens principaux pour lutter contre les inégalités grandissantes d’une société en crise, parce qu’il doit rester encore le lieu d’un accès à une culture commune, parce qu’il détermine l’avenir de la jeunesse.
En sept ans, le second degré public a accueilli 7741 élèves supplémentaires mais s’est vu retiré 8865 d’emplois. Pour maintenir le taux d’encadrement de 2017 dans le second degré, il manque plus de 10000 emplois. En parallèle, depuis 2017, le nombre de postes aux CAPES a lui diminué de 33 % entrainant une baisse de plus de 40 % d’inscrits aux CAPES. Parallèlement le choix est fait de supprimer encore 95 postes au concours de CAPLP, ajoutés aux suppressions précédentes entre réforme du lycée pro et suppressions de postes l’enseignement professionnel est bien malmené malgré une communication qui voudrait faire croire le contraire. L’EPS reste relativement épargné mais cette année 14 postes aux concours ont été supprimés. Le nombre de contractuels explose partout et dans de nombreuses émissions ils ont été interviewés sur les raisons qui les poussaient à rester contractuel, la mobilité vient en premier argument. Sur cette question c’est le serpent qui se mord la queue… le ministère envisage une profonde refonte de la mobilité, ira-t-il jusqu’ à modifier le concours national ?
Dans une Ecole en crise, qui n’arrive pas à recruter et à mettre un professeur devant chaque classe, qui a les classes les plus chargées d’Europe sur le niveau collège, ce budget était à la fois une provocation mais aussi une décision irresponsable qui sacrifie l’avenir. Le gouvernement faisait aussi le choix de préserver le SNU révélateur de la volonté de mettre la jeunesse au pas. SNU dont le dernier rapport de l’INJEP met en avant sa désaffection. Des millions, voire des milliards pour le SNU, pour les uniformes, pour le Pacte et parallèlement des suppressions de postes d’enseignants, les choix du gouvernement sont clairs !
Le gouvernement se cache derrière des choix budgétaires qui ne sont autres que des choix politiques. La jeunesse a besoin de mieux d’école avec des professeurs en nombre suffisant formés et revalorisés. Le budget 2025 doit l’intégrer, de même qu’il doit intégrer des mesures fortes pour les fonctionnaires, à rebours des mesures Kasbarian.
Nous devons analyser la réussite du 5 décembre, qui a, a priori permis le retrait de ces mesures, véritables attaques contre les fonctionnaires, même si Bayrou ne l’a pas évoqué lors de son discours de PG. Le nouveau ministre de la fonction publique Marchangeli semble vouloir jouer l’apaisement et reconnait que la mobilisation du 5 a joué sur sa proposition, même si une deuxième journée de solidarité devrait être mise en place, les 3 jours de carence et la prise en charge à seulement 90% des arrêts maladie ne seraient plus d’actualité. Le 5 décembre, la grève était majoritaire dans l’éducation, au SNEP nous avions fait un constat que les PEPS s’étaient peu mis en grève, mais nous devons prendre le temps de revenir sur cette journée quels éléments ont réellement déclenché cette mobilisation importante ? Pourquoi les PEPS n’étaient pas massivement en grève ? Acceptons nous de dire que les journées de grève restent des éléments indispensables au rapport de force ?
Côté éducation, vu le turn over des ministres, difficile de savoir de quoi la suite sera faite. Mais il me semble malgré tout qu’il faut prendre la mesure de ce que nous avons réussi à faire dans le contexte actuel : recours en conseil d’état gagné par le SNES obligeant le ministère à modifier les textes, seulement 30% des établissements qui ont mis en place les groupes de niveau, seulement 30% de collègues qui ont pris le pacte. Ce n’est évidemment pas assez, mais étant donné le contexte dans lequel nous nous trouvons ces réussites sont importantes, et nous avons au niveau du SNEP entièrement participé à cette réussite. A nous de continuer le travail de persuasion, de refus des groupes de niveaux et de continuer nos bagarres à tous les échelons pour maintenir l’ensemble des dispositifs en EPS.
Concernant l’EPS et le sport scolaire nous aurons 2 séquences longues cette après midi, je ne m’étendrai donc pas.
Sur l’EPS, nous avons rencontré la DGESCO et l’inspection générale. A la DGESCO la nouvelle directrice connait les problématiques de l’EPS, elle nous a posé un certain nombre de questions sur le part des CMS, les apprentissages moteurs, partout il est important de continuer le travail entamé, car à travers le discours de PG de Bayrou, nous pouvons constater 2 choses : 1 il a mis en parallèle culture et sport sans les associer, 2 il n’a abordé le sport à l’école que sous l’angle de la santé. Les tests physiques et les 30’ d’APQ peuvent avoir de beaux jours devant eux. Nous devons accentuer nos contacts avec les partis, l’administration, l’inspection, notamment parce qu’à l’interne de l’IG les rapports de force bougent un peu et que le SNEP est plus proche de la vision de l’EPS de la nouvelle doyenne que de l’ancienne.
Sur le sport scolaire, des actions se sont déroulées partout sur le territoire, et celles-ci ont été regardées de près par l’administration. Le rapport de force est engagé il faut continuer. Le référé a été déposé, demain nous irons ensemble au CNOSF manifester notre colère à l’ouverture du conseil d’administration. Le SNEP lira sa déclaration puis quittera la réunion. La valse des ministres n’a pas aidé pour que des décisions soient prises, mais il est essentiel d’emmener avec nous encore plus de collègues. Blanquer avait fait le choix d’un non fonctionnaire pour la direction de l’UNSS, mauvais choix puisque OG est en CDI, il faut donc le licencier ce qui n’est pas sans inquiéter le ministère. Qu’ils prennent leurs responsabilités c’est ce que nous dirons demain au CSA MEN à la ministre qui sera présente.
Je souhaite parler de 2 anniversaires différents l’un bien triste qui nous rappelle de mauvais souvenirs et qui a été le début d’une longue liste. Le 7 janvier 2015 l’équipe de Charlie Hebdo était décimée. Comme de nombreux camarades, j’ai eu ma période Charlie, leur philosophie provocatrice notamment « nous pouvons rire de tout », est ce qui les a perdu. Le 9 janvier ont suivi les attentats du Super Cacher qui faisaient 4 morts. Cela fait 10 ans, le terrorisme islamiste a progressé, des profs ont été tués à cause de leur engagement et de leur enseignement, ne pas abandonner, continuer d’enseigner, de sortir, de vivre, sont déjà des victoires sur la peur qu’ils/elles veulent instaurer.
Je pourrais presque lier le deuxième anniversaire au premier, tant les religions ou les politiques de droite poussées à leur extrême enferment la femme dans un rôle de soumission et de reproduction. Ainsi dans de nombreux pays les droits des femmes sont remis en cause l’Iran, l’Afghanistan par exemple mais aussi les Etats Unis ou Elon Musk souhaite interdire les associations du planning familial, il poursuit ainsi dans la lignée de l’interdiction de l’avortement dans un certain nombre d’états dont on connait aujourd’hui les conséquences sur les jeunes femmes notamment pauvres et issues des minorités. Même si en France l’inscription dans la constitution du droit à l’avortement est une avancée n’oublions pas que nombre de politiques de groupuscules se tiennent en embuscade, fêter et rappeler l’histoire de la loi Veil est primordial en ces temps obscurs. Le 17 janvier cela fera 50 ans nous lui souhaitons encore une longue vie !
Plusieurs questions ont été formulées pendant ce topo quelles répercussions du contexte sur notre syndicalisme ? sur notre profession ? comment se situe l’EPS et le SNEP dans le rapport de force ?