Mercredi 28 septembre – 18h30 / 20h
L’EPS, pour être en phase avec son époque, devrait créer des formes de pratiques scolaires.
N’est-il pas curieux d’être obligé.e de préciser que l’EPS, discipline scolaire, propose des formes de pratiques scolaires ?
Pourrait-il en être autrement au sein de l’école ?
Le qualificatif de scolaire ne renvoie-t-il pas à un public et un temps particulier, celui de l’École ?
Cependant, aujourd’hui certaines formes de pratiques, loin de permettre aux élèves de se sortir d’eux-mêmes, de se transformer, partent des ressources et motivations présupposées et tendent à reproduire les inégalités de sexe ou sociale. Selon le principe que les filles n’aimeraient pas la compétition, on leur propose des formes de pratiques supposées davantage les motiver, mais qu’en est-il vraiment ?
Regards croisés d’enseignant.es et de chercheur.es sur certaines formes de pratiques scolaires, leurs intérêts et leurs limites. Cette soirée prendra appui sur le badminton dont l’enseignement tend à ne pas beaucoup transformer les élèves… Quelles pratiques pour rompre avec les éternel.les débutant.es ?
Avec nous pour débattre :
Olivier Dieu et Clément Llena, maitres de conférences à l’université de Lille
Alain Becker et Dominique Kramer, membres du centre EPS et société
Stéphane Gobet, professeur d’EPS au lycée Cézanne de l’académie Aix-Marseille