(…) une étude suédoise de 2020 menée par l’institut Karolinska, centre de recherche médicale universitaire internationalement reconnu, s’est intéressée aux effets de l’activité physique à l’école sur la santé mentale des enfants et des adolescents et conclut à des effets bénéfiques de l’activité physique scolaire sur la résilience, la santé mentale, le bien-être et l’anxiété. Tout en appelant à une interprétation prudente des résultats, les auteurs estiment que l’activité physique scolaire « pourrait réduire l’anxiété, améliorer la résilience, le bien-être et la santé mentale des enfants et des adolescents. Au regard des effets positifs de l’activité physique sur la santé en général, ces résultats pourraient renforcer les initiatives visant à accroître l’activité physique scolaire. »
L’activité physique est un facteur de réussite scolaire des élèves en ce qu’elle améliore leur concentration, leurs capacités cognitives et motrices, ainsi que leur estime d’eux-mêmes. Une revue systématique publiée en 2017 dans le Journal of the American academy of child and adolescent psychiatry) a démontré ces effets bénéfiques de l’activité physique sur les capacités cognitives, en particulier l’éducation physique et sportive dans le cadre scolaire.
Les bénéfices de l’activité physique et sportive des jeunes sont également perceptibles en matière sociale, comme le note l’Inserm en 2008 :
Chez l’enfant et l’adolescent, l’activité physique est considérée comme un moyen de lutte contre le surpoids et l’obésité, le désinvestissement scolaire et social. Elle permettrait, par ailleurs, de canaliser l’agressivité, de maîtriser l’attention, de développer des habiletés cognitives et sociales, de s’adapter à des situations nouvelles et de gagner en estime de soi. Ces avantages existeraient quelle que soit la discipline pratiquée. »