L’avenir de l’EPS est entre nos mains !
La 4ème édition de la semaine de l’EPS, inscrite dans la campagne pour l’EPS à l’aune des JOP de 2024, a été porteuse d’un réel dynamisme et a fait l’objet d’une couverture médiatique à même de porter l’ensemble des problématiques dans le débat public. L’EPS est un sujet de plus en plus convoqué dans l’actualité, en témoignent deux rapports parlementaires, les questions posées à l’assemblée mais aussi le rapport du dé fenseur des enfants, adjoint au défenseur des droits qui pointe la nécessité d’augmenter les horaires d’EPS. Continuer à peser est une nécessité, notamment au regard des réformes annoncées par G. Attal qui risquent, une nouvelle fois, d’amenuiser la place et le rôle de l’EPS si nous n’y sommes pas vigilant·es. Le dynamisme créé par les initiatives multiples sur l’ensemble du territoire à l’occasion de la semaine de l’EPS doit perdurer. Toutes les occasions doivent être saisies pour porter haut et fort l’ensemble des revendications. Les cartes scolaires, DHG et leur lot de suppressions de postes seront les prochaines échéances devant nous. Nous ne pouvons continuer à regarder se déliter notre discipline, nos métiers, nos conditions de travail. Si ce combat est à mener avec l’ensemble de nos collègues, celui de l’EPS en particulier est de la responsabilité de chacun·e d’entre nous.
La « Semaine de l’EPS » est un point d’étape important de notre campagne mais celle-ci ne s’arrête pas là. D’autres perspectives de mobilisation se construisent comme le parcours de la flamme de l’EPS ou encore un temps fort de mobilisation avec grève le 15 mars prochain. D’ores et déjà il faut nous y préparer, les enjeux sont lourds et importants pour notre avenir.
L’EPS appartient à ses enseignant·es et à leurs élèves. Ne laissons pas d’autres dessiner son avenir ! À nous de prendre la parole et de montrer avec fermeté ce que nous voulons pour notre discipline !