Que ce soit une réflexion sur le « bien- être au travail », sur le « bâti scolaire », sur la « sécurisation des établissements » ou encore le pseudo héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, il est une constante de ces groupes de travail, sans le SNEP-FSU les problématiques liées aux installations sportives à destination des scolaires y sont singulièrement absentes. Pourtant, chaque semaine ce sont plus de 12,4 millions d’élèves qui se rendent sur ces installations bien souvent d’un autre âge, vétustes, bruyantes, passoires thermiques…. Si on souhaite vraiment donner le goût de la pratique physique sportive et artistique à l’ensemble de la population comme le rabâche à l’envi la communication gouvernementale, la rénovation et la construction massive d’installations sportives doivent être des priorités dans une année qui porte le sport comme grande cause nationale. Et ce ne sont pas les plans 5 000 équipements, non adaptés aux pratiques scolaires et fédérales, ni le plan pluriannuel de 300 millions d’euros qui répondent à cette nécessité.

Les installations sportives de qualité et de proximité sont indissociables d’une EPS et d’un sport scolaire de qualité, pour la démocratisation des APSA et l’émancipation de la jeunesse. Les conditions de la pratique, les conditions de travail impactent directement la qualité de nos enseignements. Se résoudre à l’adaptation et au bricolage pour pallier le manque criant d’investissement de l’État ne fait que permettre à une situation inacceptable de perdurer et entrave l’action éducative des enseignant·es.

Il est plus que temps de dénoncer les situations, scandaleuses parfois, dans lesquelles s’exerce notre métier. C’est le sens de l’opération vérité lancée par le SNEP-FSU. Mais dans le même temps, il nous faut proposer des solutions clef en main à tous·tes les dé- cideur·euses et c’est le travail conduit par le groupe équipements au travers de ses différentes publications. Avec ce dossier, nous vous proposons d’agir toutes et tous pour des équipements de qualité parce que si nous ne nous en préoccupons pas, personne ne le fera ! (…)