Un autre avenir possible
Alors que les idées d’extrême droite se diffusent dans de nombreux pays, facilitées par les politiques libérales mises en œuvre, nous devons voir en l’élection de Zohran Mamdani un espoir possible. Dans un pays dirigé par un ultralibéral populiste, nationaliste, climatosceptique, un élan collectif a émergé à New York pour faire face et déjouer le fatalisme.
Dans cette période sombre de l’histoire où le monde peut basculer, se convaincre qu’un autre avenir est possible est essentiel. En cette période de débat sur le budget, le SNEP-FSU affirme que d’autres choix sont possibles pour financer les services publics, les retraites, la sécurité sociale… Cette démonstration a été faite et il n’a jamais été autant question de justice fiscale. Lorsque la taxe Zucman a été débattue, de nombreuses voix se sont élevées pour protéger les riches et les puissants, et ce sont les mêmes qui sont pour le doublement des franchises médicales, de l’allongement des durées de cotisation ou encore pour les suppressions d’emplois qui toucheront en premier lieu les malades, les précaires, les femmes. La question de la justice fiscale fait son chemin et il faut continuer de convaincre en ce sens. Les questions budgétaires révèlent les différentes visions de la société, ce ne doit plus être un débat d’initié, il ne doit plus être question de dette mais d’investissement et les recettes possibles doivent être débattues.
La CGT, FSU et Solidaires appellent à une journée de grève et de manifestations le 2 décembre afin de continuer de peser dans le rapport de forces. La suspension de la réforme des retraites doit être vue comme le fruit de nos mobilisations, même si celle-ci n’est en réalité qu’un décalage alors que nous en demandons l’abrogation. Chaque journée d’action est une étape importante dans la construction d’un mouvement sur le long terme pour plus de justice fiscale, sociale et environnementale et donc plus et mieux de services publics
Édito écrit le 13 novembre 2025
