Des choix politiques irresponsables
Les choix budgétaires reflètent des choix politiques et ce qui est certain c’est que le nouveau gouvernement n’a ni l’intention de réduire les inégalités, ni la volonté d’investir pour la jeunesse, ni d’augmenter les salaires dans la Fonction publique et encore moins celle de laisser un héritage pour les JOP. Le mythe de la dette et ce que les gouvernants veulent lui faire porter pour justifier leurs choix n’est pas entendable tant certaines décisions permettraient d’augmenter les ressources de l’État, quand un gouvernement choisit d’investir dans le service national universel ou l’uniforme, plutôt que dans l’Éducation nationale, les orientations sont claires.
Mais ici ou là en se battant pied à pied sur le terrain nous marquons des points, nous les empêchons d’avancer. Preuve en est, ils n’ont pas gagné la bataille si l’on regarde les seulement 25 % de professeur·es qui ont pris le pacte en 2024, les seulement 30 % de collèges qui appliquent la réforme « choc des savoirs » à la rentrée 2024. Parfois même nous les faisons reculer, comme cette victoire au bout de 10 ans sur la question des heures supplémentaires reconnues dans l’attribution de l’IMP coordination des APSA. La campagne que mène le SNEP-FSU avec une partie de la profession a aussi marqué plusieurs rapports parlementaires sur le temps obligatoire de l’EPS.
Rien n’est jamais gagné d’avance, par contre la bataille est perdue si personne ne la mène. Les militant·es du SNEP-FSU et la profession savent à quel point le collectif est important dans la construction du rapport de force et que toute action, qu’elle soit locale ou nationale, participe à sa réussite.
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Édito écrit le 14 octobre 2024
