Hypocrisie… mais de qui ?
Nous sommes maintenant à 3 semaines de la rentrée et le ministère s’entête à ne pas reconnaitre la réalité et les chiffres du terrain. Dans 48 % des établissements, il manque au moins un·e enseignant·e selon une enquête du SNES-FSU, 58 % selon le SNPDEN-UNSA, syndicat majoritaire des chef·fes d’établissement et en EPS il manquait un·e professeur·e dans 10 % des établissements selon les résultats de notre enquête.
Monsieur le Ministre, il est urgent de recruter plus en rendant le métier d’enseignant·e plus attractif, à travers les salaires et les conditions de travail, avec un seul objectif, celui de faire réussir les élèves.
Toute l’énergie déployée depuis le début de l’année à nous convaincre qu’un grand plan de reconnaissance du métier va être ouvert, alors que le chantier salaires est clos, ou que l’EPS est à l’honneur, alors que ce sont des dispositifs autres qui sont mis en place ou que des freins importants sont mis pour le fonctionnement de l’UNSS, révèlent l’hypocrisie de ce ministère et sa volonté de détruire un peu plus le service public d’éducation. Contrairement à ce qu’affirmait E. Macron sur le fait d’en finir avec les hypocrisies à la française sur l’école, le SNEP-FSU affirme qu’il faut en finir avec leurs hypocrisies et leurs solutions hors-sol.
La place de l’EPS et du sport est essentielle pour les élèves. Augmentons le temps d’EPS, renforçons le service public du sport scolaire, et favorisons l’accès au sport !
#EPS2024. Avec le SNEP j’agis.
Édito écrit le 22 septembre 2023