Le SNEP-FSU continue sa campagne pour le développement de l’EPS, du sport scolaire et du sport. Sur l’ensemble du territoire et à tous les niveaux, du local au national, le SNEP-FSU avec les collègues développe auprès des différents acteurs, l’idée de services publics du sport accessible à tous·tes.
Cette activité de terrain a permis que plusieurs revendications du SNEP-FSU apparaissent dans les programmes au moment des élections législatives (programme du Nouveau Front Populaire), et que plusieurs groupes politiques s’emparent des questions que nous portons sur les objectifs de l’EPS et du sport : accéder à la culture sportive et lutter contre la sédentarité. Plusieurs rapports donnent raison au SNEP-FSU sur la nécessité d’augmenter les horaires d’EPS, seul lieu de pratique obligatoire et le budget alloué aux sports. Malgré l’ensemble de ces analyses, le gouvernement a fait un autre choix de budget en favorisant le budget militaire plutôt que le scolaire ou le sport ; la population attendait autre chose, surtout au vu de la communication acharnée du Président sur l’héritage des JOP. Pour répondre aux besoins de la population et aux enjeux de santé publique ainsi qu’aux exigences de l’EPS, le SNEP-FSU appelle les collègues à s’emparer de la question des installations sportives. Celles-ci sont nos salles de classe, elles en disent long sur les conditions d’apprentissage de nos élèves et sur nos conditions de travail. Travailler ensemble à un bilan pour s’appuyer sur des chiffres concrets et montrer la réalité, maintenir la pression pour que soient enfin prises des décisions en faveur des élèves et des enseignant·es. Cette campagne s’inscrit dans un cadre plus large d’amélioration des services publics. Les services publics sont une richesse ; plusieurs athlètes étrangers se sont exprimés cet été sur le fonctionnement français, notamment sur l’hôpital. Mais les gouvernements successifs ne font que saborder les services publics par des mesures consécutives et des réformes qui s’empilent. Leur vision de la société est assez nette, sinon comment comprendre le refus de taxer les dividendes, les plus riches, les grandes entreprises pour alimenter le budget de l’État, et effectuer plutôt le choix de « taxer » les fonctionnaires, c’est-à-dire ceux et celles qui font vivre les services publics. Comment expliquer le choix des mesures Kasbarian, le gel du point d’indice, la suppression de la GIPA, sinon que par une volonté de détruire la fonction publique ? Le 5 décembre fut une forte journée de mobilisation notamment chez les enseignant·es. Les enjeux de peser sur l’après, quel que soit le gouvernement, sont importants et le SNEP avec la FSU appelle les enseignant·es d’EPS et les personnels techniques et pédagogiques sport et jeunesse, à s’investir dans notre campagne, et aussi à se (re)mobiliser dès la semaine prochaine. Plusieurs actions auront lieu au cours de la semaine du 9 décembre avec un temps fort le 12 !
Jouons collectivement, c’est ensemble que nous pourrons avancer !