Par Polo LEMONNIER
Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir pour son deuxième mandat, il porte des attaques tous azimuts.
À coup de décrets, il entend décider de tout, de tout régenter, tel un monarque avec comme seule boussole la puissance et la domination des États-Unis sur le reste du monde et ainsi donner corps à son slogan de campagne Make America Great Again.
Climatosceptique convaincu, perfusé aux énergies fossiles, il retire les USA des accords de Paris, s’attaque à la recherche en interdisant tout ce qui a trait au climat et à la bifurcation écologique, ce qui impacte directement les recherches à l’échelon mondial.
Réactionnaire et anti LGBT, il s’attaque à toutes celles et tous ceux qui ne sont pas hétéronormé·es, stigmatisant ce qui ne relève pas de la doxa catholique intégriste qu’il soutient, c’est la remise en cause du droit à l’IVG.
Raciste et suprémaciste, il s’attaque aux migrant·es, aux citoyens et citoyennes qui ont pourtant formé le melting-pot qui construit l’Amérique depuis sa création, les latino·as, les noir·es… sont ainsi désigné·es comme les responsables de bien des maux et sont victimes de sa politique et du développement du ICE, la puissante agence contre l’immigration et des douanes.
C’est aussi sa politique extérieure qui soutient fermement Israël, fait de l’ingérence ici ou là, impose des règles douanières ineptes… Seule compte la grandeur des États-Unis.
Après le choc de sa réélection qui a mis KO une large partie de la population, la riposte s’organise et grandit partout dans le pays donnant lieu à des manifestations monstres, rassemblant des millions d’américains et d’américaines avec comme slogan « No Kings ! » face à l’attaque sans précédent contre la liberté que constitue ce pouvoir autoritaire.
Des citoyen·nes s’opposent aux interventions des membres de ICE pour empêcher des arrestations dans la rue. Même si la situation est très inquiétante, des espoirs sont cependant permis lorsqu’à New-York plus grande ville du pays, le jeune candidat de l’aile gauche du parti démocrate Zohran Mamdani, issu de l’immigration, vient de devenir le premier édile. Là- bas comme en France, face au pouvoir autoritaire, la mobilisation populaire a la capacité de renverser la table pour ouvrir un autre avenir à nos démocraties.





