Constats partagés lors de la 4ème semaine de l’EPS lancée par le SNEP-FSU.
À 8 mois des Jeux Olympiques et Paralympiques, la promesse du président de la République marque toujours le pas. Pire, des politiques publiques ne corrigent pas voire augmentent les inégalités d’accès aux pratiques physiques sportives et artistiques. S’il n’est plus à démontrer l’importance pour chacun·e de pratiquer, s’il l’est encore moins que c’est à l’école que tout commence, force est de constater que rien de conséquent depuis 2017 n’a été entrepris.
Ce ne sont pas les 30 minutes d’activités quotidiennes ou les deux heures de sport supplémentaires au collège, animés par des clubs pour quelques-uns, qui risquent d’enclencher une nouvelle dynamique. Alors même qu’à longueur de temps on nous parle d’exigence des savoirs, on envisage une réforme de la formation des enseignant·es qui en amenuisera la maitrise, aucune refonte des programmes n’est envisagée, les certifications n’ont pas été revues…
Le gouvernement et le ministère, au lieu d’inventer des dispositifs qui ne fonctionnent pas, seraient bien avisés de suivre les parlementaires, qui dans deux rapports portent la question de l’augmentation des horaires d’EPS, et proposent une évaluation pour le DNB, ou encore la Défenseure des droits de l’enfant, qui après une large consultation de ces derniers, recommande également une augmentation de ces horaires, accompagnés d’une amélioration significative des conditions de pratique (installations sportives…).
À trop faire la sourde oreille, on passe à côté d’enjeux essentiels, et c’est ce que partout sur le territoire le SNEP-FSU a porté lors de cette semaine de l’EPS. Organisation de stages, de débats, de colloques, de rencontres diverses et variées, ont émaillé la semaine, pour porter haut et fort la revendication de 4 heures d’EPS sur l’ensemble de la scolarité.
Le temps des discours est passé, il nous faut maintenant des actes forts et du courage politique !
Communiqué de presse SNEP-FSU, le 24 novembre 2023