Depuis son rachat par Elon Musk, la dégradation de X (anciennement Twitter) s’est intensifiée. Transformée en un outil politique au service de la propagande, la plateforme offre une visibilité accrue à l’extrême droite, tout en tolérant et en amplifiant des contenus haineux. X est désormais un levier assumé de déstabilisation démocratique au service de l’extrême droite et de ses idées partout dans le monde. Elon Musk ne cache pas ses intentions. En soutenant ouvertement des partis d’extrême droite, comme l’AfD en Allemagne ou Georgia Meloni en Italie, il contribue à renforcer ces mouvements, y compris en Europe, avec un objectif : affaiblir les démocraties pour mieux asseoir une idéologie réactionnaire comme il l’a fait en participant activement à la campagne de Donald Trump.
Le SNEP-FSU fait donc le choix, à tous les échelons, de ne plus cautionner cette plateforme et arrête ses publications sur X à compter du 20 janvier. Le SNEP-FSU s’inscrit dans l’initiative #HelloQuitX pour un départ massif de Twitter le 20 janvier. Ce départ constitue une démarche cohérente avec celle concernant les médias du groupe Bolloré, promouvant une idéologie proche de celle d’E. Musk, auxquels le SNEP-FSU n’accorde pas d’interviews.
Il organise le départ de l’appareil militant vers Bluesky, tout en ne négligeant aucun autre réseau social, dès lors qu’il respecte ses valeurs et permet de bâtir des espaces d’échanges plus respectueux et constructifs. A ce titre, il surveillera l’évolution des applications de Meta.
Afin de faire de cette décision une démarche qui a un sens collectif et politique, l’ensemble des comptes identifiés SNEP suspendent leurs comptes X : le compte du SN, ceux des secteurs, ceux des S3/S2, ceux des militant⸱es identifié⸱es SNEP (SG, secrétaires nationaux, secrétaires académiques, départementaux, militants). Une veille sera organisée pour que l’identité du SNEP et ses expressions ne soient pas usurpées. Le SNEP national communiquera sur cette décision le 20 janvier, rendant visible un départ collectif le même jour. Il en informera les syndiqué·es avec une ligne claire : le SNEP-FSU reste la première source d’information de la profession grâce à ses multiples ressources (sites, publications, médias, réseaux sociaux, etc.)