Par Coralie Benech
G.Attal avait fait des annonces le 13 septembre sur le chantier attractivité, en annonçant d’emblée qu’aucune mesure salariale ne serait prise. Les 3 groupes de travail sont dédiés à la formation initiale, au déroulé de carrière et enfin aux conditions de travail.
Dans le premier groupe de travail (GT), il n’est aucunement fait référence au besoin de formation. Avec un scénario cible à BAC +3 et une année de fonctionnaire stagiaire à 50 %, le ministère récupère de la main d’œuvre 1 an plus tôt et va pouvoir fortement réduire le nombre de formateurs·rices en master MEEF.
Dans le second GT sur la question du déroulé de carrière, il aurait été bon de revoir le nombre de points d’indice par échelon, mais finalement il n’en sera rien, nous bavardons de la RH de proximité et de la facilitation à la reconversion… de quoi attirer les étudiant·es vers le métier de professeur·e !
Pour le 3ème thème, le GT n’a pas eu lieu et nous ne sommes pas très optimistes. En effet, même si les questions de médecine du travail et de rénovation écologique pour nos bâtiments sont des sujets essentiels, il nous semble que bien d’autres sont aussi à traiter comme les effectifs par classe, les heures supplémentaires, etc. Ces conditions ne vont pas s’arranger au regard des 2 500 suppressions de postes prévues au budget 2024.
Pour finir, il y a le fond et la forme. En 1 mois et demi, les 3 sujets devront être clos et traités avec une ou 2 réunions maximum par thème et sans les décideurs. Toutes les opérations de communication de G. Attal laissent penser que les décisions sont déjà prises.