C’est la deuxième année que les mutations se déroulent en dehors du regard des élu.es paritaires conformément à la loi Transformation de la Fonction Publique.
1 477 collègues auront obtenu une mutation à l’Inter, dont près de 700 au titre de la première affectation. Mais il n’est pas possible de connaître le nombre total de demandeurs.
Comme chaque année, de nombreux collègues sont déçus et n’ont comme seule perspective que de formuler un recours de la décision défavorable.
A ce jour, le SNEP-FSU accompagne près de 50 collègues face à l’administration. Pour l’heure, 7 situations ont obtenu une décision favorable, 16 se sont vu attribuer un refus. Les autres sont toujours en attente d’arbitrage du ministère en fonction des retours des académies concernant l’accord d’un calibrage supplémentaire ou d’une modification du barème.
Compte tenu de la situation de l’emploi à la DGRH du ministère et face à un afflux conséquent de recours, les services sont débordés et ont bien du mal à assurer le suivi des recours. Ce qui aurait été réglé dans le cadre du paritarisme et de la tenue des instances se retrouve donc examiné a posteriori et s’avère être très chronophage.
Au-delà de la question de la gestion paritaire, c’est bien la question des recrutements et de l’emploi en EPS qui impacte les possibilités de mobilité. L’élévation des barres d’entrée dans certaines académies du fait de la faiblesse des calibrages arbitrés est un signal clair.
Le droit à une mobilité choisie est de plus en plus contesté par les politiques mises en oeuvre par ce pouvoir. Recours accru aux contractuels, imposition de 2 HSA nuisent aux recrutements c’est pourquoi il convient de mener la bataille des postes dans les établissements car ce sont les mutations de demain. La mise en place de la réforme de la formation avec des étudiants en responsabilité à tiers temps et la mise à temps complet des stagiaires dès la rentrée 2022 risque de venir encore accentuer ce phénomène.
Soyons offensifs !