Rappelons, tout d’abord, que la formation continue est un droit et elle doit être effectuée sur le temps de travail.   Lors de l’année scolaire 2020-2021, le distanciel avait été présenté  comme une réponse provisoire à une situation de crise.

A présent, l’Agence propose sa pérennisation, dans une perspective budgétaire, mais également pour satisfaire aux demandes émanant des parents d’élèves (formation hors des heures de cours).  De notre point de vue, un stage de formation  correspond à un moment d’échange formel et informel entre formateurs et stagiaires : cela doit avoir lieu, en présentiel, si les conditions le permettent !   La volonté de maintenir la plupart des formations à distance ou en hybride, lorsque cela n’est pas justifié, atténue l’intérêt de ces stages. En effet, contrairement aux collègues qui évoluent en France, nous n’avons pas la possibilité de rencontrer régulièrement d’autres Professeurs d’EPS que ceux de notre établissement, de nous inspirer des pratiques mises en oeuvre ailleurs, de percevoir la manière dont fonctionne un autre lycée, de nous inspirer des ressources en matériel, etc….

Supprimer progressivement les stages en présence annihile donc tout un pan de de ce qui faisait la richesse des formations.   Il faut  refuser de cautionner cette dérive qui bafoue toute considération pédagogique et professionnelle.

Le SNEP hdF invite donc les collègues à résister à cette dérive en refusant de s’inscrire à des stages en distantiel ou en hybride, quand cela n’est pas justifié.