“Que les rats quittent le navire”
Le premier trimestre de cette année 2025 aura été éprouvant, et nous ne sommes pas à l’abri d’un ultime rebondissement sur le vote du budget. Un budget par ordonnance se dessine et cette perspective ne laisse rien présager de bon pour les services publics et la Fonction publique. Pour l’école, 4 000 suppressions de postes nourriront encore davantage les dégradations des années précédentes. Les 7,6 milliards pris aux collectivités ne permettront pas les constructions et rénovations nécessaires en équipements sportifs pour l’EPS, le sport scolaire et le sport. Ni les besoins de la population, ni la colère des citoyen·nes et leur indignation face aux inégalités grandissantes ne sont pris en compte. À plusieurs reprises les citoyen·nes, en cette fin d’année civile, ont manifesté pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale. La fracture sociale renforce toujours les idées nauséabondes de l’extrême droite et le repli sur soi et l’individualisme.
Pour faire vivre notre démocratie la population a besoin de solidarités renforcées et non d’un matraquage des plus pauvres.
Aujourd’hui le modèle social français est attaqué, une forme d’impunité est accordée aux plus riches, à l’extrême droite, aux grands patrons. La mise en examen de Sophie Binet en témoigne et constitue une énième procédure bâillon contre des dirigeant·es syndicaux·ales, en l’occurrence une femme secrétaire générale de la CGT.
Nous ne lâcherons rien face aux multiples attaques de l’extrême droite et des plus riches, le syndicalisme que nous portons est une boussole pour construire l’avenir pour une société plus juste.
Édito écrit le 3 décembre 2025





