Une nécessaire mobilisation collective
L’été n’aura permis aucune trêve quel que soit le sujet. Le conflit en Ukraine perdure et avive des appétits impérialistes surannés. Les premiers échanges laissent penser que les États-Unis et la Russie n’envisagent une paix qu’en contrepartie de bénéfices économiques, qui de toute évidence ne vont pas dans l’intérêt des ukrainien·nes. A Gaza, plus rien ne semble arrêter Netanyahu, assassinats délibérés et revendiqués de journalistes, famine organisée, constructions de nouvelles colonies. Il est plus que temps de prendre des sanctions contre Israël afin que cesse le génocide (près de 20 000 enfants assassinés depuis le 8 octobre). La France doit prendre ses responsabilités, comme la Slovénie l’a fait. Des mobilisations massives ont eu lieu en Israël, il est grand temps que les dirigeant·es européen·nes agissent.
L’été aura été caniculaire à bien des égards, et le projet de budget 2026 ne fera qu’amplifier la crise sociale et écologique dans laquelle nous sommes. Le renforcement des services publics et des droits des travailleur·euses sont indispensables pour lutter contre les inégalités et gagner plus de justice sociale. Ce n’est pas le choix fait par le gouvernement actuel. L’intérêt patronal et le budget militaire sont privilégiés au détriment de l’école et de la santé. Ce projet de société a pour objectif de faire éclater les solidarités et de maintenir et renforcer une minorité dominante. A maintes reprises dans l’histoire ce sont les mobilisations mues par l’intérêt collectif qui ont permis des avancées sociales et sociétales.
Pour l’avenir de la planète et de la jeunesse, les services publics, la fonction publique, l’école doivent être considérés comme des investissements et non des coûts, des mobilisations doivent être envisagées et construites collectivement dès la rentrée, en discuter dès le 29 août est une nécessité.
Édito écrit le 19 août 2025
