La parenthèse olympique s’achève et son héritage pour la pratique physique et sportive de la jeunesse tarde à se matérialiser. Les seules mesures ou annonces ne répondent ni aux besoins de l’EPS à l’école ni à l’engouement pour la pratique associative.

La rentrée s’effectue encore avec un manque d’enseignant·es dans plus de la moitié des établissements du second degré, les équipements sportifs manquent par centaines et l’inclusion scolaire ne reste qu’une volonté sans moyens.

Les dispositifs inopérants comme les 2 h de sport au collège ou les 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école élémentaire, ne sauraient répondre aux enjeux éducatifs et culturels pour la jeunesse ni aux préconisations en matière de santé et ils viennent même détruire la culture sportive à l’école.

D’autres choix sont nécessaires afin de développer l’accès de toutes et tous à la pratique physique et sportive.

Le SNEP-FSU invitera la presse le mardi 17 septembre pour l’analyse des premiers résultats et les perspectives à y donner.

Pour le SNEP-FSU, l’année scolaire qui s’ouvre nécessite des décisions fortes en ce sens.

À partir d’une enquête nationale de rentrée menée auprès de la profession, le SNEP-FSU dressera l’état des lieux des besoins de la discipline et des effets des politiques menées.