Dans un contexte où le système éducatif, l’EPS, le sport scolaire sont attaqués, où les conditions d’exercice du métier se dégradent, le SNEP-FSU a décidé de lancer une grande campagne pour exiger plus et mieux d’EPS et un métier revalorisé et respecté. Si le gouvernement joue sur la communication (2h de sport, APQ), le SNEP-FSU ne laissera pas la situation en l’état et appelle la profession à une mobilisation exceptionnelle, à la veille des JOP 2024, pour un renforcement du service public de l’EPS. Le contexte général (guerres, austérité, crise climatique, xénophobie…) ne doit pas être un frein à notre campagne. Développer l’EPS et le service public du sport scolaire c’est développer la démocratisation de l’accès à la culture sportive. Vivre, apprendre et pratiquer ensemble des activités sportives et artistiques dans un contexte éducatif contribue à l’émancipation et la santé de toute une jeunesse, c’est aussi développer et promouvoir des valeurs de solidarité, de rencontre et de paix par la pratique sportive : des enjeux incontournables dans la période. En 2024, nous fêterons les 30 ans de la 4ème heure en 6ème, il est temps de la généraliser pour l’ensemble de la scolarité.
1er temps de campagne : Une analyse de la situation
L’état des lieux de l’EPS de rentrée a révélé les besoins en EPS (heures non assurées, installations sportives, contenus…).
2ème temps de campagne : La profession entre en action
Le SNEP-FSU amplifie maintenant la campagne #EPS2024 en diffusant auprès de la profession, et au-delà, une pétition pour le développement de l’EPS, du sport scolaire et du service public du sport en France. Le CDN appelle tous les bureaux départementaux et académiques à organiser, lors de la « semaine de l’EPS », la diffusion de la pétition auprès des parents d’élèves dans chaque établissement (kit pétition). Cette « Semaine de l’EPS » doit être un « point de lancement » de la campagne grâce à des actions médiatiques de toutes les académies autour de la pétition.
Plusieurs organisations (SNEP-FSU, fédérations de parents d’élèves, élus du sport, universités, fédérations sportives…) ont décidé à l’aune des JOP 2024 de se réunir à Paris pour lancer une journée de travaux et créer un élan pour développer l’EPS et le sport en France. Cette journée prend la forme des « Etats généraux de l’EPS » et aura lieu au Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 8 décembre 2023.
3ème temps : Raviver la flamme de l’EPS !
La diffusion de la pétition participe de l’élévation d’un rapport de forces qui se poursuivra en janvier par une action de convergence des revendications de tous les départements vers Paris. En allumant partout des « Flammes de l’EPS », le SNEP-FSU s’engage avec la profession, par des actions coordonnées, médiatisées, les plus massives possibles, à mettre au premier plan le besoin d’EPS pour toute la jeunesse. Le CDN appelle tous les bureaux académiques à anticiper et organiser ces deux périodes (pétition et flammes).
4ème temps : Temps fort de mars
Le temps fort de mars a pour fonction de rassembler un maximum de collègues sur Paris pour y porter nos revendications et peser sur le politique. Le SNEP-FSU décide de poser une journée de grève nationale le 15 mars 2024. Nous appelons les sections académiques à se mandater pour des modalités permettant de réussir cet événement historique. Ces modalités seront arrêtées en CDN de janvier.
Votes
Pour le rassemblement à Paris : 40 pour, 0 contre,4 abstentions
Pour la date du 15 mars : 28 pour, 2 contre, 7 abstentions, 1 NPPV
Pour l’ensemble de la campagne : 35 pour, 0 contre, 2 abstentions