En complément des 4 heures d’EPS, le SNEP-FSU est convaincu que le modèle du « sport scolaire à la française » est un merveilleux outil d’accès aux pratiques sportives et artistiques de tous et toutes les élèves. Il doit être soutenu et son fonctionnement démocratique encouragé.
Le service public du sport scolaire
Les AS obligatoires dans tous les établissements scolaires, présidées par les chef·fes d’établissement et encadrées par les enseignant·es d’EPS formé·es et reconnu·es par les familles, permettent aux élèves d’avoir accès à une offre de pratique riche, à moindre coût, partout sur le territoire. C’est bien pour cela qu’elles représentent un véritable service public.
Aussi, au regard de l’ambition olympique, l’État se doit de soutenir les AS, l’UNSS et la prise de licence. Le SNEP-FSU demande au ministère de l’Éducation nationale de doubler sa subvention à l’UNSS (aujourd’hui 3,8 M€) et demande à l’Agence Nationale du Sport l’éligibilité au Pass’Sport toujours refusée à ce jour. L’UNSS doit également répondre à cette ambition en acceptant de réviser le contrat licences.
Le fonctionnement démocratique de l’UNSS
Les instances de l’UNSS vont être renouvelées cette année. Les AS ont élu leur comité directeur ces dernières semaines. Puis du 13 au 24 novembre, les comités directeurs voteront pour les candidat·es qui les représenteront au CDUNSS (ou au CRUNSS pour Paris et les Outremers).
Pour rappel, les élu·es des AS comme les représentant·es du SNEP-FSU portent la voix des AS dans toutes les instances UNSS du niveau local au niveau national. Ce sont les seul·es qui se sont opposé·es aux orientations financières et sportives proposées par la Direction Nationale UNSS sur la dernière période. Leur rôle est donc fondamental et la participation massive des AS à ces élections donnera d’autant plus de légitimité à leur voix dans les instances UNSS.
Le SNEP-FSU appelle à voter pour les listes « Le sport scolaire, un droit pour tous et toutes » puisque nous sommes en accord avec la vision du sport scolaire qu’ils/elles défendent : un accès aux pratiques du plus grand nombre à moindre coût, la rencontre inter-établissements au cœur du sport scolaire et une prise de responsabilités en actes des jeunes officiel·les.