Contre les violences à l’égard des femmes, tou.tes dans la rue les 19 et 25 Novembre !

violence femmes

Le SNEP et la FSU, avec le collectif #NousToutes et l’ensemble des associations et organisations syndicales féministes, appellent à des mobilisations d’ampleur les 19 et 25 Novembre contre les violences à l’égard des femmes.

En 2022, les violences sexistes et sexuelles restent massives. Elles abîment et parfois brisent la vie de millions de femmes, de personnes LGBTQIA+, d’enfants, de familles. Face à cette réalité, si une prise de conscience collective semble parfois apparaître, elle n’est pas encore générale et pas non plus à la hauteur de la gravité des faits. Il est maintenant devenu évident que le président de la République et ses gouvernements sont en décalage avec les attentes de la société sur ces questions et ne mènent pas de politiques publiques adaptées face à l’urgence de l’enjeu (au moins 115 féminicides cette année). Les violences sexuelles et sexistes surviennent partout, et tout le temps. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent souvent au croisement d’autres discriminations.

225000 femmes sont victimes de la violence de leur conjoint ou de leur ex-conjoint chaque année, un tiers sont victimes de harcèlement sexuel au travail. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, 700 femmes ont été assassinées.

Alors que les discours publics incitent les victimes à parler, le traitement médiatique, politique et judiciaire des hommes publics mis en cause, n’envoie pas, loin s’en faut, un signal clair quant au soutien des victimes et à la vigueur du combat contre ces violences. Pire beaucoup prennent la parole pour accuser « leurs opposants » tout en défendant bec et ongles leurs amis et leurs proches alors même qu’ils sont reconnus coupables. En assimilant ce combat à de basses querelles politico-médiatiques ils renvoient un signal d’impunité à toute la société.

Les chiffres sont sans appel, 80% des plaintes pour violences au sein du couple sont classées sans suite, 65% des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice, 90%des plaintes pour harcèlement sexuel au travail sont classées sans suite. Il est temps que les pouvoirs publics prennent la mesure et agissent.

Le SNEP avec la FSU ont œuvré sans relâche pour que les plans d’actions dans la fonction publique prennent enfin en charge les Violences Sexuelles et Sexistes au travail en mettant, notamment, en place des cellules de veille dans les administrations. Le SNEP avec la FSU continueront leur combat pour que les plans d’actions ne restent pas lettre morte et pour que les moyens nécessaires à une réelle volonté d’éradication des violences soient mis en place.

Enfin, le SNEP avec la FSU sont pleinement engagés dans ce combat et appellent l’ensemble de la profession à se mobiliser pour porter l’urgence de la prise en compte de la parole des victimes et garantir à chacun.e son droit fondamental de vivre à l’abri des violences.

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