Ce CHSCT se tient dans un contexte géopolitique difficile ayant des répercussions non négligeables sur les personnels, tant au niveau économique que psychologique.
L’année qui s’achève a été exceptionnelle, elle marque la fin du décret 2002-22, la disparition programmée des “résidents”, la fin de l’avis des CCP sur les recrutements, la fin du vote papier pour les élections professionnelles, la mise en place des IRF (Instituts régionaux de formation)…, et nous faisons court ! Pourtant le réseau a tenu grâce à l’ensemble de ses personnels.
Le décret modifiant le 2022-22 est paru le 17 juin. Alors que l’objectif était de permettre un recrutement de détachés pour la rentrée 2022, la réalité calendaire vous a rattrapés. Aujourd’hui, les recrutements sont compromis et de très nombreux postes restent vacants. La rentrée 2022 s’annonce très compliquée pour de nombreux établissements.
Votre décision de ne plus recruter de résidents à recrutement différé et de mettre en œuvre dans l’urgence, quoi qu’il en coûte, un nouveau décret et la modification du Code de l’éducation s’avère aujourd’hui préjudiciable, tant pour les établissements que pour les personnels de l’AEFE.
Au regard de la gravité de la situation, exceptionnellement, cette déclaration liminaire est faite au nom de l’ensemble des organisations syndicales représentatives (FSU, UNSA Éducation, Sgen-CFDT).