Le million de licencié·es est de nouveau atteint, le sport scolaire a retrouvé sa vitalité. Les rencontres ont été nombreuses, les formations des jeunes officiel·les organisées. Tout cela grâce à l’investissement considérable de tous (cadres UNSS, coordos, animateurs et animatrices d’AS). Nous sommes reparti·es sur le bon pied… mais jusqu’à quand ?
Le ministère affaiblit nos AS
À grand renfort de communication (Génération 2024, 30 mn d’Activité Physique Quotidienne, 2 h de sport au collège, …) le ministère laisse croire qu’il agit. Bien au contraire, la réforme du lycée préempte toujours davantage les mercredis après-midi et le dispositif des 2 h de sport s’élargit à 700 collèges.
La gouvernance et le pilotage budgétaire de l’UNSS l’éloignent du service public
Le néo-management à l’œuvre entraîne un mal-être grandissant chez les cadres. La direction nationale UNSS (DN) externalise des missions auprès de cabinets privés. L’accord transport conduit à des augmentations des coûts pouvant aller jusqu’à 750 % et à l’annulation de plus de 20 % de rencontres depuis janvier 2023. Les instances relatives aux questions financières ont été sans cesse reportées de mars à juin. Les caisses des services ont été vidées, les crédits d’animation ont été versés au compte-goutte. En un an, la DN a dépensé sans compter. Pour 2022, le déficit s’élève à 5,8 M€, un vrai carnage !
Le SNEP-FSU défend le sport scolaire avec pugnacité
■ Rugby, dispositif 2h de sport au collège, dénonciation de l’accord transport ;
■ Audiences avec la DN et le MEN ;
■ Stage syndical des cadres ;
■ Pétition transport ;
■ Demande de doublement de la subvention du MEN ;
■ Autant de sujets que nous avons pris à bras le corps tout au long de l’année. Le sport scolaire est un construit de notre profession et doit conserver son caractère de service public. Le SNEP-FSU ne fera jamais de concession sur ce point.
Pour en savoir plus, voir nos bulletins nationaux et notre site sport scolaire