La gouvernance et la gestion financière d’Olivier GIRAULT, directeur national de l’UNSS, et des responsables des ressources humaines, finances, juridique, communication et direction des sports qu’il a recruté·es après sa nomination en décembre 2021 ont des conséquences désastreuses pour les élèves et pour le fonctionnement des services UNSS en territoires.
Si la ministre de l’Éducation nationale, présidente de l’UNSS, ne prend pas des mesures urgentes, l’UNSS va devoir mettre la clé sous la porte sous peu. L’UNSS laissera derrière elle près de 200 salarié·es et 1,2 million d’élèves et leurs familles qui, pour certain·es, n’ont que le sport scolaire et l’UNSS comme moyen d’accéder à une pratique sportive et artistique à moindre coût, accessible sur tout le territoire et encadrée par des professionnels hautement qualifiés que sont les enseignant·es d’EPS.
Le modèle économique dans lequel la direction nationale engage l’UNSS ne permet plus au service public du sport scolaire de répondre à sa mission première d’organiser les rencontres pour tous·tes les élèves, rencontres dont le nombre diminue. De plus en plus d’AS ne peuvent plus y participer faute de trésorerie suffisante. Le nouveau règlement fédéral écarte des élèves de certaines compétitions.
Faire cesser la gabegie financière.
Le ministère n’est pas en reste avec les décisions de certain·es recteurs·rices de réduire le nombre d’IMP pour la coordination des districts UNSS ou des HSE pour l’aide à l’organisation des rencontres et compétitions.
La situation est intolérable et ne saurait durer plus longtemps.
Il faut faire cesser la gabegie financière et la politique à l’œuvre. Le départ et le remplacement du directeur national et de ses plus proches collaborateurs·rices doit permettre d’apporter à l’UNSS un nouveau souffle porteur d’une véritable politique de service public du sport scolaire.
Signons et faisons signer la pétition nationale du SNEP-FSU « UNSS : il faut changer de direction ».