Le SNEP et les syndicats de la FSU ont œuvré depuis le début de l’été pour que le ministère n’apporte pas de dégradations par rapport à celui de 2024 : suppression de la mutation simultanée non conjointe, du rapprochement de conjoint sur la résidence privée…
Nous avons porté comme à chaque campagne de mutations nos propositions d’amélioration que le ministère a refusées, au prétexte qu’il envisageait une refonte des règles de mutation en 2025. Nous serons bien évidemment vigilant·es pour qu’aucune dégradation ne soit opérée et que nos revendications pour une mutation choisie dans des délais raisonnables devienne réalité. Cela passe par des recrutements supplémentaires adossés au retour à un mouvement national en un seul temps qui permette à chacun·e de choisir un vœu large ou un poste précis. À cet effet, nous avons rappelé au ministère son engagement d’étudier cette demande en faisant des simulations, intégrant également nos propositions d’évolution du barème sur la partie commune (ancienneté de poste), le déplafonnement des années de séparation et du vœu préférentiel. En parallèle et sur la base du recours gagné devant le Conseil d’État concernant des décisions de mutations, le SNEP et la FSU étudient la possibilité de contrer la Loi dite de Transformation de la Fonction Publique et ainsi regagner des commissions paritaires, pour que les élu·es puissent assurer le contrôle des actes de gestion des carrières des personnels et garantir ainsi équité et transparence.
Pour vous aider, vous trouverez le supplément spécial Mutations 2025 ci-dessous.