Par Gwénaëlle Natter
Pendant l’été, le SNEP-FSU a participé à plusieurs audiences, l’occasion de dénoncer les politiques publiques mises en oeuvre et les nombreuses attaques contribuant à l’affaiblissement des services publics, notamment ceux du sport et de l’éducation, mais aussi de mettre en avant ses propositions.
Les audiences ont commencé par une rencontre à Matignon, le 07 juillet, avec les conseillers techniques de la Première Ministre en charge de l’Éducation et de la Jeunesse (Anne Miquel-Val) ainsi que des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques (Thibault Deloye).
Le 11 juillet, le SNEP-FSU interpellait les ministres Pap Ndiaye (Éducation Nationale lors du Comité Technique Ministériel Jeunesse et Sports qu’ils présidaient.
Le 23 août, le SNEP-FSU était au ministère des sports pour échanger avec la ministre, qui était accompagnée d’un membre de son cabinet et de la nouvelle directrice des sports.
Le 8 septembre, le SNEP-FSU se rendait au ministère de l’éducation pour répondre à l’invitation du cabinet de la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service National Universel.
Et le 12 septembre, ce sont les parlementaires qui sollicitaient le SNEP-FSU sur les crédits et emplois de la mission Sport, Jeunesse et Vie Associative du projet de loi de finances 2023.
Lors de toutes ces rencontres, le SNEPFSU a fait part de son analyse de la situation pour les personnels et ses propositions pour le sport. Il a dénoncé les dispositifs visant à faire entrer les clubs à l’École et qui fragilisent en réalité l’EPS et le sport scolaire (EX : « 2 heures de sport » au collège et « 30 minutes d’activité physique quotidienne » en primaire). Il a milité pour qu’une politique ambitieuse pour le sport soit mise en place, portée par un ministère ayant la main sur ses crédits et ses personnels, au lieu de valoriser une pseudo gouvernance partagée au travers de l’Agence Nationale du Sport, qui n’a d’ailleurs toujours pas fait la preuve de son efficacité…Il a aussi insisté sur la nécessité de respecter les identités professionnelles et de valoriser l’expertise des personnels.
Nos interlocuteurs ont écouté avec intérêt nos analyses et propositions. Mais pour qu’elles soient mieux prises en compte, la profession doit se mobiliser en votant massivement pour la FSU lors des élections professionnelles de décembre 2022.