Mardi 7 et samedi 11 février : pour amplifier le rapport de force

manif fsu

Notre intersyndicale interprofessionnelle avec les organisations de jeunesse appellent à deux journées de mobilisations nationales le mardi 7/02 et samedi 11/02. L’intersyndicale ainsi que les organisations de jeunesse sont profondément unies sur le maintien à 62 ans de l’âge légal de départ à la retraite et sur l’ouverture de vraies négociations pour améliorer l’existant. Face à cette mobilisation très importante le gouvernement reste, pour le moment, sourd. Il n’est cependant pas aveugle après les journées de grèves et manifestations du 19 janvier et du 31 janvier. Celles-ci ont été une formidable réussite voire inédite depuis 1995.

Aussi, il faut poursuivre et amplifier en permanence la mobilisation, jusqu’à « la neutralisation » d’une manière ou d’une autre de cette réforme. 

Nous appelons à la grève(*) là où c’est possible et, a minima, à participer à toutes les manifestations sur tout le territoire mardi 7 février et encore plus le samedi 11 février (y compris sur son lieu de vacances pour la zone concernée).

Pour cela nous appelons aussi à tenir des AG, de tous les personnels et étudiant·es pour continuer à informer des enjeux de cette régression sociale (recul de l’âge de 62 à 64 ans et augmentation des annuités à 43). Nous appelons nos collègues à s’associer aux étudiants·es et leurs organisations dont l’ANESTAPS et leurs BDE locaux dans la tenue de ces AG.

Nous appelons toujours les directions des STAPS et les présidences d’universités à favoriser la tenue des AG et la banalisation des ½ journées de manifestations du 7 février.

Il est nécessaire de se mobiliser pour le 7/02 et 11/02 car chacun·e est concerné·e. Nul.le ne peut déléguer sa lutte face à la volonté de passage en force du gouvernement, en dépit des puissantes mobilisations du 19/01 et 31/01, qui auraient dû déjà « obliger » le retrait de ce projet.

Vous trouverez, ci-joint, un tract à distribuer aux étudiant·es en STAPS, argumentant contre la réforme des retraites si besoin (l’ANESTAPS est informée et d’accord avec le contenu de notre tract et construit aussi ses outils). 

Pour conclure, il faut renforcer la dynamique de non-résignation exprimée par les vagues sociales afin de faire reculer ce gouvernement d’une manière ou d’une autre. 

Ce mouvement social, à travers la lutte contre ce projet, exprime la solidarité intergénérationnelle, interprofessionnelle – public-privé et l’égalité femme-homme, le sujet des conditions de travail (et d’étude) et la (re)distribution des richesses pour lutter contre les inégalités. Il porte aussi une dimension pour l’avenir de la planète.

Vous trouverez un ensemble d’outils d’analyse et d’information sur le dossier «retraites», en CLIQUANT ICI

Pour le secteur SUP du SNEP-FSU 
Pascal Anger 
Samuel Lepuissant 
Gilles Renault 

N.B(*) : un préavis de grève du SNEP-FSU et de multiples organisations syndicales a été déposé, couvrant la période du 6/02 au 10/02. Il en sera déposé un chaque semaine en tant que de besoin.

Pour information : après constatation de pratiques différentes au sein d’UFR dans certaines universités, la FSU a rappelé à celles-ci, la réglementation applicable en cas de grève des agent·es. 

Il est procédé en cas de déclaration de grève de l’agent·e, à une retenue d’un trentième sur traitement de celui·celle-ci. Le service du jour de grève est alors réputé fait. Il ne peut donc être cumulé à la retenue du trentième une obligation de rattrapage des heures, même partielle. Cependant si le·la collègue décidait de rattraper ses heures pour les étudiant·es, celles-ci devraient être comptées en heures complémentaires, si son service dépasse les 384 heures réglementaires.

Ces pratiques de certaines directions d’UFR sont inacceptables et constituent des atteintes au droit de grève.

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